Retour de flammes, Hélène de Monaghan - collection Les Classiques du Crime -
"Prologue - L'épaisse fumée m'enveloppe comme un suaire implacable. Je voudrais courir vers le brasier qui rougeoie au loin, reflété par la mer, mais de longues mains blanches, jaillies des ténèbres, m'agrippent et me clouent au sol.
- Le feu! Le feu! Laissez-moi passer!
Mais déjà les flammes criminelles volent à l'assaut du ciel, tandis que le vaste oiseau de mort plante, silencieux et menaçant, au-dessus du bûcher.
- Seigneur, éloignez de moi ce corps calciné. Je ne veux pas... Je ne veux plus... Non! Non! Non!
Mon propre cri m'arrache au cauchemar qui ne m'a pas quittée depuis l'affreuse nuit. J'ai dû m'assoupir un instant. Me voilà replongée dans le réel. Avec quel bonheur!
Autour de moi des gens vont et viennent. Jeunes pour la plupart, à demi nus, bronzés, joyeux. D'autres demeurent allongés sur le sable à l'ombre des parasols. Deux à deux le plus souvent. Quelques-uns encore esseulés - l'arrivage de ce matin, le mien. Rien ici qui puisse m'inquiéter."
éditions Edito-Service, Genève, 1981 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Retour de flammes, Hélène de Monaghan - collection Les Classiques du Crime -
"Prologue - L'épaisse fumée m'enveloppe comme un suaire implacable. Je voudrais courir vers le brasier qui rougeoie au loin, reflété par la mer, mais de longues mains blanches, jaillies des ténèbres, m'agrippent et me clouent au sol.
- Le feu! Le feu! Laissez-moi passer!
Mais déjà les flammes criminelles volent à l'assaut du ciel, tandis que le vaste oiseau de mort plante, silencieux et menaçant, au-dessus du bûcher.
- Seigneur, éloignez de moi ce corps calciné. Je ne veux pas... Je ne veux plus... Non! Non! Non!
Mon propre cri m'arrache au cauchemar qui ne m'a pas quittée depuis l'affreuse nuit. J'ai dû m'assoupir un instant. Me voilà replongée dans le réel. Avec quel bonheur!
Autour de moi des gens vont et viennent. Jeunes pour la plupart, à demi nus, bronzés, joyeux. D'autres demeurent allongés sur le sable à l'ombre des parasols. Deux à deux le plus souvent. Quelques-uns encore esseulés - l'arrivage de ce matin, le mien. Rien ici qui puisse m'inquiéter."
éditions Edito-Service, Genève, 1981 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Description : format livre de poche, 184 pages. bon état, "ombre" sur le deuxième plat de couverture.
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