Un jumeau singulier, Donald Westlake - collection Les Classiques du Crime - Two much, roman traduit de l'américain - "Toute cette histoire commença assez innocemment ; j'avais envie de baiser. Aussi, lorsque Candy et Ralph vinrent m'annoncer que nous étions invités à une "party" à Dunewood, j'acceptai sans hésiter et leur demandai d'attendre quelques instants que je me change. Ralph précisa à mon intention : "Il y aura quelques filles seules, là-bas", et Candy, dans son dos, me tira la langue. J'enfilai un pantalon blanc, une chemise rose, et nos partîmes pieds nus vers Dunewood, en empruntant Central Walk. Fire Island, deux heures de l'après-midi, le dimanche 4 août. Dans un ciel complètement dégagé, le soleil frappait dur ; l'air était brûlant et chargé d'odeurs océanes ; des rangées de petites maisons, à l'alignement contre les trottoirs en planches, s'étendaient tout au long de l'île, de la baie à la plage. La circulation étant interdite aux automobiles, des enfants s'ébattaient en liberté, à pied ou à bicyclette. Si l'on fait abstraction des couleurs, qui sont différentes, les maisons de Dunewood se ressemblent toutes. Celle que nous cherchions se dressait près der la plage, et l'on pouvait déjà entendre la musique à trois rues de là. Le propriétaire de la maison avait fait construire, à l'arrière de sa propriété, une sorte de plate-forme très large, qui la distinguait des autres. Une foule de gens dansaient, buvaient, s'interpellaient par-dessus la musique. Des femmes très bronzées, en bikini, le nez surmonté de grosses lunettes de soleil, dansaient sur de la musique rock, en se trémoussant dans tous les sens. "Je sens que vais fais faire de nouvelles connaissances", dis-je." éditions Edito-Service, Genève, 1981 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Un jumeau singulier, Donald Westlake - collection Les Classiques du Crime - Two much, roman traduit de l'américain -
"Toute cette histoire commença assez innocemment ; j'avais envie de baiser. Aussi, lorsque Candy et Ralph vinrent m'annoncer que nous étions invités à une "party" à Dunewood, j'acceptai sans hésiter et leur demandai d'attendre quelques instants que je me change. Ralph précisa à mon intention : "Il y aura quelques filles seules, là-bas", et Candy, dans son dos, me tira la langue.
J'enfilai un pantalon blanc, une chemise rose, et nos partîmes pieds nus vers Dunewood, en empruntant Central Walk. Fire Island, deux heures de l'après-midi, le dimanche 4 août. Dans un ciel complètement dégagé, le soleil frappait dur ; l'air était brûlant et chargé d'odeurs océanes ; des rangées de petites maisons, à l'alignement contre les trottoirs en planches, s'étendaient tout au long de l'île, de la baie à la plage.
La circulation étant interdite aux automobiles, des enfants s'ébattaient en liberté, à pied ou à bicyclette. Si l'on fait abstraction des couleurs, qui sont différentes, les maisons de Dunewood se ressemblent toutes. Celle que nous cherchions se dressait près der la plage, et l'on pouvait déjà entendre la musique à trois rues de là. Le propriétaire de la maison avait fait construire, à l'arrière de sa propriété, une sorte de plate-forme très large, qui la distinguait des autres.
Une foule de gens dansaient, buvaient, s'interpellaient par-dessus la musique. Des femmes très bronzées, en bikini, le nez surmonté de grosses lunettes de soleil, dansaient sur de la musique rock, en se trémoussant dans tous les sens. "Je sens que vais fais faire de nouvelles connaissances", dis-je."
éditions Edito-Service, Genève, 1981 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Description : format livre de poche, 287 pages. bon état, "ombres sur les deuxième et troisième plats de couverture.
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