Le secret des andrônes, Pierre Magnan - collection Les Classiques du Crime -
"Venez, venez, ma chère Jeanne, puisque cette sans-cœur a eu le front d'aller au spectacle sans vous.
- Elle a dit que j'étais trop sensible.. Que ça me ferait mal de voir ça!
- Beau prétexte pour ne pas débourser cinquante francs!
- Oui, mais j'ai peur! On va nous surprendre!
- Non! Venez, je connais le chemin! Et puis tenez, puisque vous avez peur, je vais vous rassurer tout de suite. Vous avez remarqué que les officiels portent tous un carton fixé au revers de la veste ? Eh bien, vous allez voir! J'en ai justement deux de cartons! Nous allons nous les épingler... Là! Tenez! Vous voyez! Comme ça, vous avez tout à fait l'air d'en faire partie.
- Moi! Une officielle ?
- Oh! pas très importante, bien sûr! Mais enfin : une dame des secours d'urgence... Un serveuse de la buvette... Venez! Hâtez-vous! Que vous voyiez au moins le dernier acte de la Tour de Nesle!"
Les deux silhouettes gravissaient les marches qui conduisent au chemin de ronde. Le cratère de la scène illuminée rendait l'ombre alentour plus profonde encore.
C'était en juillet, à la Citadelle de Sisteron. Dans la nuit, au sommet des remparts, les gonfanons claquaient doucement à l'éternel vent du Nord. Sous les murs de la forteresse qui tranche dans le vif entre Provence et Dauphiné, une vieille histoire se déroulait. Ces défenses, autrefois inviolables, ne servaient plus que de décor dérisoire pour simuler un Paris du Moyen Age."
éditions Edito-Service, Genève, 1980 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Le secret des andrônes, Pierre Magnan - collection Les Classiques du Crime -
"Venez, venez, ma chère Jeanne, puisque cette sans-cœur a eu le front d'aller au spectacle sans vous.
- Elle a dit que j'étais trop sensible.. Que ça me ferait mal de voir ça!
- Beau prétexte pour ne pas débourser cinquante francs!
- Oui, mais j'ai peur! On va nous surprendre!
- Non! Venez, je connais le chemin! Et puis tenez, puisque vous avez peur, je vais vous rassurer tout de suite. Vous avez remarqué que les officiels portent tous un carton fixé au revers de la veste ? Eh bien, vous allez voir! J'en ai justement deux de cartons! Nous allons nous les épingler... Là! Tenez! Vous voyez! Comme ça, vous avez tout à fait l'air d'en faire partie.
- Moi! Une officielle ?
- Oh! pas très importante, bien sûr! Mais enfin : une dame des secours d'urgence... Un serveuse de la buvette... Venez! Hâtez-vous! Que vous voyiez au moins le dernier acte de la Tour de Nesle!"
Les deux silhouettes gravissaient les marches qui conduisent au chemin de ronde. Le cratère de la scène illuminée rendait l'ombre alentour plus profonde encore.
C'était en juillet, à la Citadelle de Sisteron. Dans la nuit, au sommet des remparts, les gonfanons claquaient doucement à l'éternel vent du Nord. Sous les murs de la forteresse qui tranche dans le vif entre Provence et Dauphiné, une vieille histoire se déroulait. Ces défenses, autrefois inviolables, ne servaient plus que de décor dérisoire pour simuler un Paris du Moyen Age."
éditions Edito-Service, Genève, 1980 - #crime, #vieux roman policier, #classiques du crime, #polar, #roman policier, #Edito Service Genève,
Description : format livre de poche, 254 pages. bon état, "ombre" sur le deuxième plat de couverture.
S’il vous plaît, connectez-vous d'abord.
Se connecter
Créez un compte gratuit pour sauvegarder des articles aimés.
Se connecterCréez un compte gratuit pour utiliser les listes de souhaits.
Se connecter
