La mort est un commencement, Tome 2 Le Clos des Trois Maisons, Paul Vialar - roman - Grand Prix de la Ville de Paris - (Tome 1 Le bal des sauvages ; tome 2 Le clos des trois maisons ; tome 3 le petit jour ; tome 4 Les morts vivants ; tome 5 Risques et périls ; tome 6 La carambouille ; tome 7 Dansons la capucine ; tome 8 la haute mort.)
"Il faut que je dise maintenant d'où je viens, et comment j'en étais arrivé là. Mon père, né d'une ancienne famille de la terre rouge du Tarn, était venu à Paris peu de temps avant la guerre de 1870, peut-être pas "en sabots" comme on disait à cette époque, mais certainement en galoches. Il avait quitté la ferme familiale où l'on cultivait surtout, à flanc de côteau, une vigne qui donnait un vin léger, sec et pétillant, la petite ville ocrée accrochée à l'une des courbes de la rivière encaissée, les odeurs de pressoir et de fumier chaud, emportant avec lui sa vigueur d'homme qui avait jusqu'alors vécu les pieds dans le sol, son accent rocailleux, son amour des chevaux ronds et bien nourris, et, par dessus tout, son désir violent, puissant, de devenir quelqu'un et de sortir de tout cela pour y revenir un jour, plus tard, après avoir réussi."
éditions Le Livre de Demain, Librairie Arthème Fayard 1954 - #roman,
La mort est un commencement, Tome 2 Le Clos des Trois Maisons, Paul Vialar - roman - Grand Prix de la Ville de Paris - (Tome 1 Le bal des sauvages ; tome 2 Le clos des trois maisons ; tome 3 le petit jour ; tome 4 Les morts vivants ; tome 5 Risques et périls ; tome 6 La carambouille ; tome 7 Dansons la capucine ; tome 8 la haute mort.)
"Il faut que je dise maintenant d'où je viens, et comment j'en étais arrivé là. Mon père, né d'une ancienne famille de la terre rouge du Tarn, était venu à Paris peu de temps avant la guerre de 1870, peut-être pas "en sabots" comme on disait à cette époque, mais certainement en galoches. Il avait quitté la ferme familiale où l'on cultivait surtout, à flanc de côteau, une vigne qui donnait un vin léger, sec et pétillant, la petite ville ocrée accrochée à l'une des courbes de la rivière encaissée, les odeurs de pressoir et de fumier chaud, emportant avec lui sa vigueur d'homme qui avait jusqu'alors vécu les pieds dans le sol, son accent rocailleux, son amour des chevaux ronds et bien nourris, et, par dessus tout, son désir violent, puissant, de devenir quelqu'un et de sortir de tout cela pour y revenir un jour, plus tard, après avoir réussi."
éditions Le Livre de Demain, Librairie Arthème Fayard 1954. #roman,
Description : livre broché, couverture souple, avec jaquette, 191 pages, dimensions 19 cm x 14 cm. Bon état intérieur, la jaquette est déchirée.
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