Marchand de balais, Henri Langlois, 1900 - conte historique, Ardennes
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Marchand de balais, Henri Langlois - collection Bibliothèque des Ecoles et des Familles - "Le bois de Soignies fait partie de la grande forêt des Ardennes; il fut toujours le théâtre favori des chasses des ducs de Brahaut et des ducs de Bourgogne; et l'empereur Charles-Quint, en souverain de tant de nations, qui était Flamand par la naissance et par le cœur, avait aussi pour ce bois une prédilection marquée. C'est sous le règne de ce prince qu'eurent lieu les faits qui font le sujet de mon récit; De loin en loin s'élevaient des maisonnettes bâties pour les forestiers de l'empereur; quelques-unes d'entre elles étaient meublées confortablement, parce qu'il pouvait arriver qu'un prince, attardé à la chasse, eût besoin d'y passer la nuit. On pouvait découvrir aussi, dans les clairières, les huttes des charbonniers, et celles des bûcherons à qui il était permis de faire des fagots qu'ils aillaient vendre à Bruxelles; il y en avait également qui servaient d'abris aux pâtres de sangliers et aux faiseurs de balais, mais les gens de cette dernière catégorie n'étaient pas vus de bon œil par les forestiers, qui les soupçonnaient de porter atteinte à leurs privilèges en tuant des daims et des chevreuils." éditions Librairie Hachette (sans date, vers 1900). #conte, #Ardennes,
Marchand de balais, Henri Langlois - collection Bibliothèque des Ecoles et des Familles - "Le bois de Soignies fait partie de la grande forêt des Ardennes; il fut toujours le théâtre favori des chasses des ducs de Brahaut et des ducs de Bourgogne; et l'empereur Charles-Quint, en souverain de tant de nations, qui était Flamand par la naissance et par le cœur, avait aussi pour ce bois une prédilection marquée.
C'est sous le règne de ce prince qu'eurent lieu les faits qui font le sujet de mon récit; Il y avait, dans cette partie de la forêt, de grands arbres et d'épais fourrés, mais on y rencontrait surtout de nombreux taillis plantés de houx, des boulaies, des massifs de fougères, et, de distance en distance, de petites pelouses offrant d'excellents pâturages aux daims, aux sangliers, et aux autres animaux qui peuplaient ce bois.
De loin en loin s'élevaient des maisonnettes bâties pour les forestiers de l'empereur; quelques-unes d'entre elles étaient meublées confortablement, parce qu'il pouvait arriver qu'un prince, attardé à la chasse, eût besoin d'y passer la nuit.
On pouvait découvrir aussi, dans les clairières, les huttes des charbonniers, et celles des bûcherons à qui il était permis de faire des fagots qu'ils aillaient vendre à Bruxelles; il y en avait également qui servaient d'abris aux pâtres de sangliers et aux faiseurs de balais, mais les gens de cette dernière catégorie n'étaient pas vus de bon œil par les forestiers, qui les soupçonnaient de porter atteinte à leurs privilèges en tuant des daims et des chevreuils."
éditions Librairie Hachette (sans date, vers 1900), nouvelle édition. #conte, #Ardennes,
Description : livre relié, couverture cartonnée, 63 pages, format 19,5 cm x 12,5 cm. état correct, quelques taches de rousseurs et de manutention. Cachet de l'école de garçons catholiques de Soufflenheim, 67.
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