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L'ange et le démon, Taylor Caldwell, 1950 - roman américain

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L'ange et le démon, Taylor Caldwell (Janet Miriam Holland Taylor Caldwell) - roman Let love come Last, traduit de l'américain - "Mes enfants bien-aimés..." Ces mots avaient une résonnance solennelle ; ils évoquaient la messe des morts ; ils ressemblaient aux accords d'un orgue où frémissait un deuil infini ; ils étaient le suprême murmure d'une tragédie. Ils formaient l'épilogue de la vie d'un homme, songeait Ursula Prescott, dont la tête courbée projetait une ombre sur le papier qu'elle tenait dans ses mains. Mais y avait-il jamais un prologue ou un épilogue ? La fin était déjà en germe dans le commencement. Elle plia lentement la feuille de papier, après avoir relu ces deux mots : "Ma femme", qui, l'espace d'un instant, ravivèrent sa souffrance. Puis elle dit à haute voix, comme une mère s'adressant à un enfant tourmenté qui finit par implorer son pardon : "Oui, oui, mon chéri. Je comprends. Cela n'a pas d'importance; Rien n'avait d'importance, sauf que William eût trouvé la paix dans la mort. (...) Ursula songea à Oliver, qui n'allait pas tarder à arriver en compagnie de Barbara, dans l'affreuse automobile rouge qu'ils venaient d'acheter. (...) Ursula pressa son front douloureux contre la vitre sertie de plomb, pour mieux guetter l'arrivée de du monstre écarlate qui allait l'emporter à jamais loin de la maison. Derrière elle se trouvaient des pièces glaciales aux volets clos. Tous les domestiques venaient d'être renvoyés. Elle était seule dans cette demeure où quatre de ses enfants étaient nés, où William était mort.'

 éditions Presses de la Cité, 1950#roman de Taylor Caldwell, #écrivain américain, #roman pas cher

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 L'ange et le démon, Taylor Caldwell (Janet Miriam Holland Taylor Caldwell) - roman Let love come Last, traduit de l'américain - "Mes enfants bien-aimés..." Ces mots avaient une résonnance solennelle ; ils évoquaient la messe des morts ; ils ressemblaient aux accords d'un orgue où frémissait un deuil infini ; ils étaient le suprême murmure d'une tragédie. Ils formaient l'épilogue de la vie d'un homme, songeait Ursula Prescott, dont la tête courbée projetait une ombre sur le papier qu'elle tenait dans ses mains. Mais y avait-il jamais un prologue ou un épilogue ? La fin était déjà en germe dans le commencement. Elle plia lentement la feuille de papier, après avoir relu ces deux mots : "Ma femme", qui, l'espace d'un instant, ravivèrent sa souffrance. Puis elle dit à haute voix, comme une mère s'adressant à un enfant tourmenté qui finit par implorer son pardon : "Oui, oui, mon chéri. Je comprends. Cela n'a pas d'importance; Rien n'avait d'importance, sauf que William eût trouvé la paix dans la mort. (...) Ursula songea à Oliver, qui n'allait pas tarder à arriver en compagnie de Barbara, dans l'affreuse automobile rouge qu'ils venaient d'acheter. (...) Ursula pressa son front douloureux contre la vitre sertie de plomb, pour mieux guetter l'arrivée de du monstre écarlate qui allait l'emporter à jamais loin de la maison. Derrière elle se trouvaient des pièces glaciales aux volets clos. Tous les domestiques venaient d'être renvoyés. Elle était seule dans cette demeure où quatre de ses enfants étaient nés, où William était mort.'

 éditions Presses de la Cité, 1950.  #roman de Taylor Caldwell, #écrivain américain, #roman pas cher

Description : livre relié, couverture cartonnée, 385 pages, format 21,5 cm x 14 cm. bon état intérieur, pages jaunies. La couverture est en mauvais état, le dos est déchiré.

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