Vies de geishas, Kikou Yamata - Collection Les Vies Parallèles - "Ces vies de geishas ne sont pas inventés. Okichi a pris place dans la petite histoire. Le Japon qui la met à la mode témoigne par là même de son évolution et du passage des époques. Tojin Okichi de Mr. Toichiya me fournit une précieuse documentation à laquelle s'ajoutèrent ouvrages historiques, articles de journaux, poèmes de dans et de films récents. Quant à Okoï et à Tousmakischi, toutes deux vivent encore. Je n'eus qu'à feuilleter leurs mémoires publiés par leurs soins. Si des compatriotes s'indignent que je livre au public français les secrets de la vie japonaise, qu'ils me pardonnent. La crise actuelle des nationalismes ne m'empêchera pas de poursuivre livre après livre, une œuvre qui doit être l'image de l'Orient nippon en une langue étrangère qui est mienne. D'ailleurs, qui ne retrouvera avec un sourire dans l'histoire de Okoï les mêmes dessous politiques au Japon qu'en France? Qui ne croira suivre chez la touchante Belle-sans-bras, le travail d'une grâce pareille à la grâce chrétienne ? Il est alors curieux de comparer ces Geishas modernes à leur ancêtre du XIIe siècle la Shirabyoshi Shizouka Gozen, la Princesse Tranquille, maîtresse du général Yoshitsoune. Elles ont le même tempérament poétique et courageux et, à travers les siècles, la même éducation." "Les trois geishas ont servi, c'est le mot, leur patrie, l'une dans les années où le Japon rencontra l'Occident pour la première fois, 1856 ; l'autre pendant la guerre russo-japonaise; la troisième est de vie spirituelle : mutilée, elle eut les deux bras coupés par un fou, elle domina le désespoir, " travail, écrit Mme Kikou Yamata, qui ressemble à la grâce chrétienne ". (Le Monde) - Okichi l'étrangère - La carpe - la Belle-sans-Bras - Princesse tranquille. éditions Gallimard 1934, 3e édition - #geishas, #japonaises, #traditions japonaises, #traditions geishas, #Japon, #Japon XIXe siècle, #guerre russo-japonaise,
Vies de geishas, Kikou Yamata - Collection Les Vies Parallèles -
"Ces geishas intelligentes et belles, qui furent la part de douceur dans la vie d'hommes appelés à être durs par nécessité, des ministres et des généraux attendus par le hara-kiri s'ils échouaient, ces femmes, confidentes, apaisantes, en somme des épouses, n'eurent-elles pas de nerfs, de maladresses, de trébuchements ? Ces vies de geishas ne sont pas inventés. Okichi a pris place dans la petite histoire. Le Japon qui la met à la mode témoigne par là même de son évolution et du passage des époques. Tojin Okichi de Mr. Toichiya me fournit une précieuse documentation à laquelle s'ajoutèrent ouvrages historiques, articles de journaux, poèmes de dans et de films récents. Quant à Okoï et à Tousmakischi, toutes deux vivent encore. Je n'eus qu'à feuilleter leurs mémoires publiés par leurs soins. Si des compatriotes s'indignent que je livre au public français les secrets de la vie japonaise, qu'ils me pardonnent. La crise actuelle des nationalismes ne m'empêchera pas de poursuivre livre après livre, une œuvre qui doit être l'image de l'Orient nippon en une langue étrangère qui est mienne. D'ailleurs, qui ne retrouvera avec un sourire dans l'histoire de Okoï les mêmes dessous politiques au Japon qu'en France? Qui ne croira suivre chez la touchante Belle-sans-bras, le travail d'une grâce pareille à la grâce chrétienne ? Il est alors curieux de comparer ces Geishas modernes à leur ancêtre du XIIe siècle la Shirabyoshi Shizouka Gozen, la Princesse Tranquille, maîtresse du général Yoshitsoune. Elles ont le même tempérament poétique et courageux et, à travers les siècles, la même éducation."
"Les trois geishas ont servi, c'est le mot, leur patrie, l'une dans les années où le Japon rencontra l'Occident pour la première fois, 1856 ; l'autre pendant la guerre russo-japonaise; la troisième est de vie spirituelle : mutilée, elle eut les deux bras coupés par un fou, elle domina le désespoir, " travail, écrit Mme Kikou Yamata, qui ressemble à la grâce chrétienne ". (Le Monde)
Okichi l'étrangère - La carpe - la Belle-sans-Bras - Princesse tranquille.
éditions Gallimard 1934, 3e édition - #geishas, #japonaises, #traditions japonaises, #traditions geishas, #Japon, #Japon XIXe siècle, #guerre russo-japonaise,
Description : livre broché, couverture souple, 255 pages, format 18,5 cm x 12 cm. bon état. écriture manuscrite sur le deuxième plat de couverture. une petite tache sur le premier plat de couverture.
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