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L'ennui, Alberto Moravia - La Noia, roman traduit de l'italien - Dino, un peintre de trente-cinq ans, qui vit parmi la bohême artistique de Rome, cesse de peindre dès la première ligne du premier chapitre du livre. Il met sur un chevalet une dernière toile, qui est blanche, trace sa signature dans un angle et brise ses pinceau. Après quoi, il n'a plus qu'à se laisser glisser dans une sorte de néant qui lui est familier : l'ennui. L'ennui pour lui, n'est pas un sentiment pénible : c'est un détachement de tout ce qui l'environne, du monde sensible, un glissement dans le non-être. La peinture fut pour lui un remède à l'ennui. Quel remède nouveau le retiendra de sombrer tout de bon dans l'abîme au-dessus duquel il restait suspendu ? Sa mère tente de ramener au confort et au luxe cet enfant prodigue ; mais il ne peut supporter son milieu de bourgeoise riche. Et c'est alors qu'il rencontre Cécilia. Qui est Cécilia ? Une fillette de 17 ans, maigrichonne et peu attirante qui ne le tente aucunement. Mais il s'aperçoit bientôt qu'elle a des surprises et, quand il se laisse entraîner par elle, il découvre une créature de fougue qui ne tarde par à l'enchaîner. Dès lors, c'en est fini de l'ennui tranquille dans lequel il vivait naguère : il vivra désormais de la passion qui le ravage. Mais, à travers un assouvissement sensuel où l'on ne cesse d'assister au duel des partenaires, Dino est dévoré d'une torture moins basse : qui est ce petit sphinx féminin si prodigue de son corps et si fermé quand à l'âme ? Qui est-il lui-même ? Et, en définitive, qu'est-ce que la vie ? Et l'on suit ce désespéré qui contemple et analyse son désespoir à travers ses convulsions érotiques. éditions Flammarion 1961. #roman d'amour, #ennui, #passion, #vie de bohême, #Rome, #écrivain italien,
L'ennui, Alberto Moravia - La Noia, roman traduit de l'italien -
Dino, un peintre de trente-cinq ans, qui vit parmi la bohême artistique de Rome, cesse de peindre dès la première ligne du premier chapitre du livre. Il met sur un chevalet une dernière toile, qui est blanche, trace sa signature dans un angle et brise ses pinceau. Après quoi, il n'a plus qu'à se laisser glisser dans une sorte de néant qui lui est familier : l'ennui.
L'ennui pour lui, n'est pas un sentiment pénible : c'est un détachement de tout ce qui l'environne, du monde sensible, un glissement dans le non-être. La peinture fut pour lui un remède à l'ennui. Quel remède nouveau le retiendra de sombrer tout de bon dans l'abîme au-dessus duquel il restait suspendu ?
Sa mère tente de ramener au confort et au luxe cet enfant prodigue ; mais il ne peut supporter son milieu de bourgeoise riche. Et c'est alors qu'il rencontre Cécilia.
Qui est Cécilia ? Une fillette de 17 ans, maigrichonne et peu attirante qui ne le tente aucunement. Mais il s'aperçoit bientôt qu'elle a des surprises et, quand il se laisse entraîner par elle, il découvre une créature de fougue qui ne tarde par à l'enchaîner. Dès lors, c'en est fini de l'ennui tranquille dans lequel il vivait naguère : il vivra désormais de la passion qui le ravage.
Mais, à travers un assouvissement sensuel où l'on ne cesse d'assister au duel des partenaires, Dino est dévoré d'une torture moins basse : qui est ce petit sphinx féminin si prodigue de son corps et si fermé quand à l'âme ? Qui est-il lui-même ? Et, en définitive, qu'est-ce que la vie ? Et l'on suit ce désespéré qui contemple et analyse son désespoir à travers ses convulsions érotiques.
Un tel ouvrage dépasse l'aventure d'un personnage. On y trouve, en fait, un portrait de l'homme d'aujourd'hui, démuni de foi et d'appuis, du contemporain de la peinture abstraite, qui vérifier l'impossibilité de trouver un sens à la vie, et ceci jusqu'au drame et jusqu'au seuil d'une illumination morale.
éditions Flammarion 1961. #roman d'amour, #ennui, #passion, #vie de bohême, #Rome, #écrivain italien,
Description : livre broché couverture souple, 250 pages, format 21,5 cm x 15 cm. bon état intérieur, couverture abimée et tachée.
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