Les gens de Mogador, Dominique tome 1, Elisabeth Barbier, 1984 - saga familiale, roman historique, roman d'amour, série TV
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Les gens de Mogador, Dominique tome 1, Elisabeth Barbier - roman - Cinquième tome de la série - "Bien. Alors, au revoir. A Noël ? - Madeleine t'écrira pour te fixer l'heure. " Et cependant, las de se défendre contre le cheminement insidieux de la tentation qui l'avait assailli tandis qu'il prenait congé de sa nièce, lorsqu'il fut à peu près certain que la jeune fille s'était définitivement retirée chez elle pour la nuit, comme un voleur, pieds nus, de peur de faire craquer les marches, il redescendit jusqu'à la chambre de Ludivine écouter follement le silence accumulé derrière la porte close. Retenant son souffle, les yeux fermés, dans un effort dément pour percevoir l'imperceptible. "Lidivine... - Quand je serai morte, vous vous rappellerez ce que vous avez osé.. Je ne sais pas où je serai, mais à mon tour, n'attendez pas que je vous pardonne." Un gémissement se formait au plus creux de lui-même, tandis que, dans sa tête fiévreuse, tournoyaient de nouveau, sous un éclairage livide, les derniers mots qu'elle lui avait jetés, avant la fin. Oh Dieu ! Oh Dieu Ludivine ! Je n'ai pas voulu.. je ne pouvait pas savoir que, si vite... Ludivine..." Il demeura en suspens, une sueur aux tempes, espérant soudain contre tout espoir ; et cessa de respirer pour guetter encore le bruit, infiniment léger, qui venait de naître de l'autre côté du mur. Puis, il comprit : "Cen n'est que..." Ce ne serait plus jamais rien, sinon Dominique, déplaçant un objet quelconque dans la salle de bains." éditions France Loisirs, 1984. #après guerre 14/18, #héritière du domaine, #solitude, #amours entre cousins, #domaine familiale 1920, #saga familiale, #dynastie familiale XIXe siècle, #domaine familiale XIXe siècle, #roman d'amour, #roman d'aventure, #feuilleton télévision, #feuilleton TV, #série célèbre.
Les gens de Mogador, Dominique tome 1, Elisabeth Barbier - roman - Cinquième tome de la série - "Bien. Alors, au revoir. A Noël ? - Madeleine t'écrira pour te fixer l'heure.
A quoi bon parler bas ? Dans chacun des deux appartements, qui s'ouvraient à gauche et à droite du pailler, n'habitait plus personne qu'un bruit de voix pût encore réveiller, se répétait Hubert, en reprenant l'escalier jusqu'au second étage. Il reconnut le grincement du bouton de cuivre sous ses doigts, avant même d'être entré. Et l'odeur de bois bien ciré. Et la blancheur du drap entrouvert sur le lit bateau, éclairé par la lumière horizontale de la lampe posée, comme autrefois, sur la table de chevet. Et l'étagère, où manquaient seuls les quelques livres qu'il avait emportés, seize ans plus tôt le matin de son départ. Mais ce garçon insouciant et tendre qui longtemps, soir après soir, avant de monter, avait toqué, en bas chez la vieille Julia : "Jen ne vous dérange pas, Maman ? Juste cinq minutes..." lui, ne resurgirait pas de l'ombre, fût-ce pour disputer son domaine à étranger qui revenait. "Non plus que Mère, Non plus que..."
Et cependant, las de se défendre contre le cheminement insidieux de la tentation qui l'avait assailli tandis qu'il prenait congé de sa nièce, lorsqu'il fut à peu près certain que la jeune fille s'était définitivement retirée chez elle pour la nuit, comme un voleur, pieds nus, de peur de faire craquer les marches, il redescendit jusqu'à la chambre de Ludivine écouter follement le silence accumulé derrière la porte close. Retenant son souffle, les yeux fermés, dans un effort dément pour percevoir l'imperceptible. "Lidivine...
- Quand je serai morte, vous vous rappellerez ce que vous avez osé.. Je ne sais pas où je serai, mais à mon tour, n'attendez pas que je vous pardonne." Un gémissement se formait au plus creux de lui-même, tandis que, dans sa tête fiévreuse, tournoyaient de nouveau, sous un éclairage livide, les derniers mots qu'elle lui avait jetés, avant la fin. Oh Dieu ! Oh Dieu Ludivine ! Je n'ai pas voulu.. je ne pouvait pas savoir que, si vite... Ludivine..." Il demeura en suspens, une sueur aux tempes, espérant soudain contre tout espoir ; et cessa de respirer pour guetter encore le bruit, infiniment léger, qui venait de naître de l'autre côté du mur.
Puis, il comprit : "Cen n'est que..." Ce ne serait plus jamais rien, sinon Dominique, déplaçant un objet quelconque dans la salle de bains."
Les années d'angoisse et de deuil ont pris fin avec l'armistice de 1918. Mais dans quel état reviennent ceux qu'a épargnés la guerre ? Si son cousin Laurent est gazé, si son ami d'enfance Maurice lutte pour recouvrer l'usage de ses jambes, Dominique Vernet peut se dire avec allégresse que son autre cousin, Numa, est sauf. Nul doute qu'aussitôt démobilisé, il n'accourre à Mogador et prononce les paroles dont rêvent les vingt ans de Dominique, dans la solitude où elle vit maintenant. Alors ils se marieront, assumeront ensemble l'écrasante charge que représente pour elle la gestion du domaine. Ou bien s'est-elle monté la tête? Car Numa tarde à venir. Lorsque enfin il arrive, c'est pour lui avouer qu'il est contraint d'en épouser une autre. Quel amour prétendait-il donc avoir pour elle ? Quel avenir peut-elle envisager ? Autour de la jeune maîtresse de Mogador, la ronde de la vie a repris : fiançailles, mariages, naissances - celle du fils de Numa, notamment. Dominique va se résoudre à y entrer à son tour. Mais entre la raison et les exigences du cœur, il y a place pour cette fatalité qui a pesé sur le bonheur de tant d'autres enfants de la famille. Avec Dominique, cinquième tome de la chronique en six volumes intitulée Les Gens de Mogador, s'amorce ? après Julia et Ludivine - la troisième phase du destin des Vernet.
éditions France Loisirs, 1984. #après guerre 14/18, #héritière du domaine, #solitude, #amours entre cousins, #domaine familiale 1920, #saga familiale, #dynastie familiale XIXe siècle, #domaine familiale XIXe siècle, #roman d'amour, #roman d'aventure, #feuilleton télévision, #feuilleton TV, #série célèbre.
Description : livre relié, couverture cartonnée, 380 pages. format 21 cm x 13,5 cm. bon état.
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