

En attendant minuit, Claude Michelet - roman - le combat quotidien d'une femme dont le mari est parti à la guerre - Collection Succès du Livre - Mercredi 20 décembre 1916, vingt-deux heures... Sur le front de l Somme, Jean est de garde dans la tranchée des Revenants, dans la boue, sous la pluie. Il sera relevé à minuit. Marthe, dans leur ferme des Combettes, près de Brive, attend elle aussi minuit : elle sait, dans l'angoisse où elle est du sort de Jean, qu'elle ne pourra s'endormir avant. Ici, la guerre, ses absurdités, ses horreurs - et la peur. Là les enfants, la maison, la terre, qu'il faut faire vivre au prix de tâches qui excèdent les forces d'une femme - et la solitude. Les hommes étaient dans l'enfer, loin de la vie réelle. Les femmes étaient dans l'humble réalité, attachées à maintenir l'espoir. Ce sont elles, aussi, sans médailles ni monuments aux morts, qui ont gagné la guerre. Il était minuit et cinq minutes, et l'on entendait arriver les gars de la relève quand un tir de mortier se déclencha sur la tranchée des Revenants. Un obus explosa à trois mètres de Jean. Il était minuit et cinq minutes quand Marthe rejoignit son lit à tâtons. "Je vais enfin dormir" soupira-t-elle, et elle se recroquevilla comme chaque soir à la place qu'occupait Jean, avant la guerre. Il y avait huit cent soixante-douze jours que Jean avait quitté la ferme des Combettes. éditions Succès de la Seine 2005 - #guerre 14/18, #guerre 1914 1918, #soldats guerre 1914, #femmes à l'arrière du front, #paysannes guerre 1914, #femmes guerre 1914, #combats dans la Somme, #monde paysan,
En attendant minuit, Claude Michelet - roman - le combat quotidien d'une femme dont le mari est parti à la guerre - Collection Succès du Livre -
Mercredi 20 décembre 1916, vingt-deux heures... Sur le front de l Somme, Jean est de garde dans la tranchée des Revenants, dans la boue, sous la pluie. Il sera relevé à minuit.
Marthe, dans leur ferme des Combettes, près de Brive, attend elle aussi minuit : elle sait, dans l'angoisse où elle est du sort de Jean, qu'elle ne pourra s'endormir avant.
Ici, la guerre, ses absurdités, ses horreurs - et la peur. Là les enfants, la maison, la terre, qu'il faut faire vivre au prix de tâches qui excèdent les forces d'une femme - et la solitude. Les hommes étaient dans l'enfer, loin de la vie réelle. Les femmes étaient dans l'humble réalité, attachées à maintenir l'espoir. Ce sont elles, aussi, sans médailles ni monuments aux morts, qui ont gagné la guerre.
Il appartenait à Claude Michelet, l'auteur de Des grives au loups et d'Histoires des paysans de France, de dire cette vérité - avec une bouleversante simplicité.
Il était minuit et cinq minutes, et l'on entendait arriver les gars de la relève quand un tir de mortier se déclencha sur la tranchée des Revenants. Un obus explosa à trois mètres de Jean. Il était minuit et cinq minutes quand Marthe rejoignit son lit à tâtons. "Je vais enfin dormir" soupira-t-elle, et elle se recroquevilla comme chaque soir à la place qu'occupait Jean, avant la guerre. Il y avait huit cent soixante-douze jours que Jean avait quitté la ferme des Combettes.
éditions Succès de la Seine 2005 - #guerre 14/18, #guerre 1914 1918, #soldats guerre 1914, #femmes à l'arrière du front, #paysannes guerre 1914, #femmes guerre 1914, #combats dans la Somme, #monde paysan,
Description : livre broché, couverture souple, 210 pages, format 23 cm x 14,5 cm. bon état.
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