Le cavalier de la falaise, Edel Viges - Collection Fama -
"Péniblement Michèle Davignac, encombrée de deux lourdes valises, se hissa dans le compartiment de première classe, tout en se félicitant d'avoir loué sa place la veille, car elle arrivait juste sept minutes avant le départ du train. Sa journée avait été chargée : visites, courses de la dernière heure, valises à terminer. Les heures avaient coulé avec une rapidité étourdissante.
Ses bagages, recouverts d'une housse marron, un peu défraîchie, posés dans le filet, elle enleva le turban qui la coiffait, plia soigneusement son manteau grège et le déposa bien à plat sur ses valises. Elle tapota d'un doigt léger ses boucles châtain. Avec son tailleur sombre éclairé du col blanc de son chemisier, elle parut nette, mince, un peu fragile, tel un Tanagra. Elle s'assit dans le coin qui lui était réservé, laissa errer son regard sur le quai, où ici et là quelques groupes de personnes s'entretenaient en attendant le départ de l'express. Au moment où ce dernier s'ébranla, elle se décida à ouvrir l'une des revues dont elle s'étaient munie à la librairie de la gare. T
ant que l'express roula dans la proche banlieue, Michèle tourna de nombreux feuillets, donna un coup d'œil rapide aux titres et aux gravures. (...) A la maison d'édition où elle remplissait les fonctions de secrétaire particulière du directeur, on lui avait promis de la reprendre si elle n'arrivait pas à s'acclimater en Bretagne, son pays d'origine."
éditions S.E.P.I.A. 1951. #Collection Francine, #roman sentimental, #littérature sentimentale,# #roman populaire,
Le cavalier de la falaise, Edel Viges - Collection Fama -
"Péniblement Michèle Davignac, encombrée de deux lourdes valises, se hissa dans le compartiment de première classe, tout en se félicitant d'avoir loué sa place la veille, car elle arrivait juste sept minutes avant le départ du train. Sa journée avait été chargée : visites, courses de la dernière heure, valises à terminer. Les heures avaient coulé avec une rapidité étourdissante.
Ses bagages, recouverts d'une housse marron, un peu défraîchie, posés dans le filet, elle enleva le turban qui la coiffait, plia soigneusement son manteau grège et le déposa bien à plat sur ses valises. Elle tapota d'un doigt léger ses boucles châtain. Avec son tailleur sombre éclairé du col blanc de son chemisier, elle parut nette, mince, un peu fragile, tel un Tanagra. Elle s'assit dans le coin qui lui était réservé, laissa errer son regard sur le quai, où ici et là quelques groupes de personnes s'entretenaient en attendant le départ de l'express. Au moment où ce dernier s'ébranla, elle se décida à ouvrir l'une des revues dont elle s'étaient munie à la librairie de la gare. T
ant que l'express roula dans la proche banlieue, Michèle tourna de nombreux feuillets, donna un coup d'œil rapide aux titres et aux gravures. (...) A la maison d'édition où elle remplissait les fonctions de secrétaire particulière du directeur, on lui avait promis de la reprendre si elle n'arrivait pas à s'acclimater en Bretagne, son pays d'origine."
éditions S.E.P.I.A. 1951. #Collection Francine, #roman sentimental, #littérature sentimentale,# #roman populaire,
Description : livret petit format 17,5 cm x 11 cm, broché agrafé, 127 pages. état moyen, quelques rousseurs. petite déchirure de la couverture.
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