Sparkenbroke, Charles Morgan - roman traduit de l'anglais - préface de René Lalou -
Depuis la mort de Lord Sparkenbroke, les touristes de Chelmouth, qui se contentaient de parcourir les couloirs de sa vaste demeure et de contempler ses trésors en écoutant le machinal bavardage des guides, ont ajouté l'église et le cimetière à leur pèlerinage, car le cimetière contient le caveau des Parkenbroke. C'est une spacieuse sépulture gazonnée, d'un type assez commun au pays de Galles, mais qu'on rencontre rarement dans les régions aussi septentrionales que le comté de Dorset. La grille de fer permet d voir le cercueil de Lord Sparkenbroke parmi ceux de ses ancêtres.
Il se savait depuis longtemps menacé du mal qui l'emporta, mais d'étrangers circonstances entourèrent son décès - il mourut seul, la nuit, dans son caveau dont il portait toujours la clé sur lui. Les gens qui considèrent les cimetières comme des lieux d'épouvante eurent peine à croire que, pendant ses séjours en Angleterre, Lord Sparkenbroke avait l'habitude de visiter le caveau de famille et d'y pénétrer fréquemment. On prétendait donc qu'il y était entré ce soir-là, poussé par le pressentiment angoissé de sa fin imminente."
éditions Stock 1947. #roman d'amour, #écrivain britannique,
Sparkenbroke, Charles Morgan - roman traduit de l'anglais - préface de René Lalou -
Depuis la mort de Lord Sparkenbroke, les touristes de Chelmouth, qui se contentaient de parcourir les couloirs de sa vaste demeure et de contempler ses trésors en écoutant le machinal bavardage des guides, ont ajouté l'église et le cimetière à leur pèlerinage, car le cimetière contient le caveau des Parkenbroke. C'est une spacieuse sépulture gazonnée, d'un type assez commun au pays de Galles, mais qu'on rencontre rarement dans les régions aussi septentrionales que le comté de Dorset. La grille de fer permet d voir le cercueil de Lord Sparkenbroke parmi ceux de ses ancêtres.
Il se savait depuis longtemps menacé du mal qui l'emporta, mais d'étrangers circonstances entourèrent son décès - il mourut seul, la nuit, dans son caveau dont il portait toujours la clé sur lui. Les gens qui considèrent les cimetières comme des lieux d'épouvante eurent peine à croire que, pendant ses séjours en Angleterre, Lord Sparkenbroke avait l'habitude de visiter le caveau de famille et d'y pénétrer fréquemment. On prétendait donc qu'il y était entré ce soir-là, poussé par le pressentiment angoissé de sa fin imminente."
éditions Stock 1947. #roman d'amour, #écrivain britannique,
Description : livre broché, couverture souple, 501 pages, format 19 cm x 13 cm. exemplaire dédicacé sur la page de garde, signé Charles, mais pas Charles Morgan. état correct. rousseurs sur le dos de couverture.
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