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La fille pauvre, Maxence Van der Meersch 1985 - , roman d'amour, misère,,

La fille pauvre, Maxence Van der Meersch - roman - édition définitive 

"J'arrivai, très jeune encore, chez une femme inconnue, qui me commanda de l'appeler maman. La chose m'était advenue souvent car j'avais eu plusieurs nourrices. Je m'y habituai très vite. 

Ma mère était petite, forte, les cheveux châtains, raides et secs, le menton carré, la bouche grande. Ses yeux gris, au regard dur, lui sortaient de la tête quand elle se mettait en colère. Comme j'étais restée sale, elle me frappait continuellement. 

Mon père était brun, bouclé, le teint pâle, les traits réguliers, les yeux noris. Un visage de fille. Mon frère et moi lui ressemblions. A peine plus grand que ma mère, il se tenait très droit et marchait d'un pas vif, les mains dans ses goussets, sa casquette à carreaux soigneusement placée de côté sur la tête. 

Nous habitons dans les faubourgs de Limoges. Notre maison était assez propre. Derrière, il y avait un bout de jardin. On me faisais ramasser sur le pavé du crottin pour fumer la terre." 

éditions France Loisirs 1985#pauvreté 1900, #misère, #roman d'amour.

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Description

La fille pauvre, Maxence Van der Meersch - roman - édition définitive

"J'arrivai, très jeune encore, chez une femme inconnue, qui me commanda de l'appeler maman. La chose m'était advenue souvent car j'avais eu plusieurs nourrices. Je m'y habituai très vite. 

Ma mère était petite, forte, les cheveux châtains, raides et secs, le menton carré, la bouche grande. Ses yeux gris, au regard dur, lui sortaient de la tête quand elle se mettait en colère. Comme j'étais restée sale, elle me frappait continuellement. 

Mon père était brun, bouclé, le teint pâle, les traits réguliers, les yeux noris. Un visage de fille. Mon frère et moi lui ressemblions. A peine plus grand que ma mère, il se tenait très droit et marchait d'un pas vif, les mains dans ses goussets, sa casquette à carreaux soigneusement placée de côté sur la tête. 

Nous habitons dans les faubourgs de Limoges. Notre maison était assez propre. Derrière, il y avait un bout de jardin. On me faisais ramasser sur le pavé du crottin pour fumer la terre." 

éditions France Loisirs 1985. #pauvreté 1900, #misère, #roman d'amour.

Description : livre relié, couverture cartonnée, 283 pages, format 21 cm x 14 cm. bon état, sauf une tache sur la tranche et sur la page de garde.

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