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L'émeraude de Rawalpindi, Hélène Marval, 1974 - , roman d'amour, roman sentimental

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L'émeraude de Rawalpindi, Hélène Marval, - roman - "Philippe de Cruzey attendait, près du guichet, que Bernstein, le banquier en eût terminé avec ses mises savamment calculées selon les cotes des chevaux engagés dans ce grand prix pour "4 ans" qui a lieu traditionnellement au mois de mai. Il souriait en entendant : "Donnez-moi 4 fois le 9... 10 fois le 12... Voyons, voyons... Oh ! pff ! 1 ticket du 21, quand même... 3 fois le 7.. et 50 fois le 5.. et puis.." En avait-il encore pour longtemps, ce parieur "scientifique" ? Philippe voulait miser à son tour, et la cloche allait bientôt sonner. Il alluma une cigarette. Après tout, s'il devait renoncer ce ne serait pas grave : il n'était pas joueur. (...)  Philippe alla au guichet et en trois secondes fut servi. Il revint auprès de Raoul de Morcenx en tenant à la main une petite liasse qu'il fourra dans sa poche de  jaquette, négligemment. (...) Tout en parlant ils se dirigeaient vers les tribunes réservées. Armand de Morcenx était déjà dans la sienne, entouré d'un groupe d'amis dont de fort jolies femmes. La jumelle braquée, il observait les concurrents se rangeant derrière la starting-gate. On l'entendit murmurer entre les dents : - Cette bête est décidément bien nerveuse.  Lorsque son frère s'approcha et lui toucha l'épaule, il ne lui tendit que deux doigts, sans même le regarder. Raoul eut une mimique vers les invités, qui signifiait : "Il n'a pas l'ai content, le patron.." Car Raoul de Morcenx, par plaisanterie et pour marquer toutefois la déférence qu'il avait pour son aîné - d'ailleurs énergique, volontaire, remarquable hommes d'affaires en dépit de la trentaine à peine dépassé - affectait de l'appeler le "patron"."  éditions Arc-en-Ciel 1974. #roman,  #littérature sentimentale, #roman sentimental, #romans à l'eau de rose, #romans d'amour, #littérature romanesque, 

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L'émeraude de Rawalpindi, Hélène Marval, - roman -

"Philippe de Cruzey attendait, près du guichet, que Bernstein, le banquier en eût terminé avec ses mises savamment calculées selon les cotes des chevaux engagés dans ce grand prix pour "4 ans" qui a lieu traditionnellement au mois de mai. Il souriait en entendant : "Donnez-moi 4 fois le 9... 10 fois le 12... Voyons, voyons... Oh ! pff ! 1 ticket du 21, quand même... 3 fois le 7.. et 50 fois le 5.. et puis.."

En avait-il encore pour longtemps, ce parieur "scientifique" ? Philippe voulait miser à son tour, et la cloche allait bientôt sonner. Il alluma une cigarette. Après tout, s'il devait renoncer ce ne serait pas grave : il n'était pas joueur. 

Le vendeur de cote passa auprès de lui : - Une cote ? - Donnez, Merci. Il saisit le léger papier jaune, le regarda plus par curiosité que par intérêt véritable. 

Une voix gouailleuse l'interpella, qu'il reconnut aussitôt : - On "paye", pour le cheval de mon frère ? Philippe se retourna, tendit la main : - Bonjour Raoul. Bien sûr, on "paye". - Combien ? - 8 pour 10. - Et vous allez le jouer ? - Oui, dès que Bernstein en aura terminé. Ah ! ça y est tout de même. 

Philippe alla au guichet et en trois secondes fut servi. Il revint auprès de Raoul de Morcenx en tenant à la main une petite liasse qu'il fourra dans sa poche de  jaquette, négligemment. 

- Avec vous, ça va vite, apprécia Raoul. - Oh ! je n'ai pris que du 5. Je joue par respect humain, cela ne m'amuse pas. Je me suis fait un devoir de soutenir la chance de Black Devil. - De sorte que, s'il gagne, vous toucherez 18 francs pour 120 francs ? C'est ridicule. - Comme il gagnera... - Ce n'est pas sûr. Moi, je ne l'ai pas jouée. - Du tout ? - Du tout. J'ai joué tout le champ contre lui.

Il en riait, comme d'une espièglerie. Ses yeux très bleus dans son visage bronzé de yachtman brillaient de malice. Philippe haussa les épaules : - Vous êtes incorrigible. - Mais non, je joue, donc je risque, comme eût dit Descartes. (...)

Tout en parlant ils se dirigeaient vers les tribunes réservées. Armand de Morcenx était déjà dans la sienne, entouré d'un groupe d'amis dont de fort jolies femmes. La jumelle braquée, il observait les concurrents se rangeant derrière la starting-gate. On l'entendit murmurer entre les dents : - Cette bête est décidément bien nerveuse. 

Lorsque son frère s'approcha et lui toucha l'épaule, il ne lui tendit que deux doigts, sans même le regarder. Raoul eut une mimique vers les invités, qui signifiait : "Il n'a pas l'ai content, le patron.." Car Raoul de Morcenx, par plaisanterie et pour marquer toutefois la déférence qu'il avait pour son aîné - d'ailleurs énergique, volontaire, remarquable hommes d'affaires en dépit de la trentaine à peine dépassé - affectait de l'appeler le "patron"." 

éditions Arc-en-Ciel 1974. #roman,  #littérature sentimentale, #roman sentimental, #romans à l'eau de rose, #romans d'amour, #littérature romanesque, 

Description : livre relié, couverture cartonnée, avec jaquette translucide, 219 pages. format 19 cm x 14 cm. bon état 

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