Jeunes filles, Victor Marguerite - roman -
"Jeune filles parut, pour la première fois, en 1908, à l'Illustration.
Un instant j'avais songé à donner à ce livre un autre titre : Le Beau Mariage. C'est qu'alors, dans la bourgeoisie que je peignais, telle était la principale préoccupation de toute demoiselle : devenir madame ! Virges ou demi-vierges n'imaginaient leur vie que dans ce cadre traditionnjel. De l'argent d'abord. Et puis, si possible, de l'amour...
Dix-sept ans de cela. Et la guerre ! Cependant le but n'a point varié, non plus que les moyens de l'atteindre. Le but ou, si vous préférez, le hideux mariage, - où la raison a tort, où l'argent passe avant l'amour, - demeure la clef de voûte familiale. Presque toutes les partantes continuent aveuglément à jouer cette chance, dans leur éternelle course au bonheur.
Seule l'allure du steeple a changé. Les mœurs, évoluant à toute vitesse, ont incroyablement distancé les lois. Pourtant, si loin que les garçonnes d'aujourd'hui soient des jeunes filles d'hier, bien des traits leur demeurent communs. A côté de l'enluminure contemporaine, le pastel que voici témoigne, curieusement, de leurs ressemblances.
Déjà Monique Lerbier s'ébauche dans Hélène Nayrtal, la pure héroïne de ce roman. Le rêve d'une seule, identique morale, commune aux deux sexes."
Editions Ernest Flammarion 1925. #femmes 1900, #jeunes filles 1900, #roman d'amour,
Jeunes filles, Victor Marguerite - roman -
"Jeune filles parut, pour la première fois, en 1908, à l'Illustration.
Un instant j'avais songé à donner à ce livre un autre titre : Le Beau Mariage. C'est qu'alors, dans la bourgeoisie que je peignais, telle était la principale préoccupation de toute demoiselle : devenir madame ! Virges ou demi-vierges n'imaginaient leur vie que dans ce cadre traditionnjel. De l'argent d'abord. Et puis, si possible, de l'amour...
Dix-sept ans de cela. Et la guerre ! Cependant le but n'a point varié, non plus que les moyens de l'atteindre. Le but ou, si vous préférez, le hideux mariage, - où la raison a tort, où l'argent passe avant l'amour, - demeure la clef de voûte familiale. Presque toutes les partantes continuent aveuglément à jouer cette chance, dans leur éternelle course au bonheur.
Seule l'allure du steeple a changé. Les mœurs, évoluant à toute vitesse, ont incroyablement distancé les lois. Pourtant, si loin que les garçonnes d'aujourd'hui soient des jeunes filles d'hier, bien des traits leur demeurent communs. A côté de l'enluminure contemporaine, le pastel que voici témoigne, curieusement, de leurs ressemblances.
Déjà Monique Lerbier s'ébauche dans Hélène Nayrtal, la pure héroïne de ce roman. Le rêve d'une seule, identique morale, commune aux deux sexes."
Editions Ernest Flammarion 1925. #femmes 1900, #jeunes filles 1900, #roman d'amour,
Description : livre broché, couverture souple, 282 pages, format 18,5 cm x 12 cm. bon état.
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