Entre deux amours, Claude Virmonne - nom de plume de Marie Mathilde Estelle Decourtiat - roman - Collection Bibliothèque Pervenche -
"Dans une ville de province, la pâtisserie à la mode constitue un rouage important de la vie mondaine. On s'y réunit, on s'y donne rendez-vous ; et, tout en dégustant son thé accompagné de quelques gâteaux - les jolies femmes oublient volontiers à ce moment, le souci de leur ligne - en même temps qu'un baba ou une tartelette, on y déchire son prochain.
Il y avait ce jour-là grande affluence dans le salon de thé le plus sélect de la rue Nationale. Naturellement les femmes étaieront en plus grand nombre que les hommes, dont beaucoup se trouvaient retenus par leurs occupations.
Outre les élégantes citadines, on y pouvait reconnaître des châtelaines des alentours, venues en auto faire leurs emplettes à la ville et qui avant de reprendre le volant se restauraient en bavardant, un un bruit de volière.
Chose étrange, ces femmes élégantes, à la page, et dont certaines étaient certainement intelligentes, semblaient ne pas lire les journaux, et ne se soucier en rien de ce qui se passait dans le vaste monde. Leur unique intérêt paraissait être les potins, les racontars mondains, les menus scandales survenus dans l'orbe de leurs relations. Faute d'un véritable scandale, - aubaine malheureusement trop rare ! - les mauvaises langues discutaient sur les derniers événements arrivés à leur connaissance, rachetant l'insignifiance des faits : flirts, fiançailles supposés, ruptures, par l'abondance, et, souvent, la perfidie des commentaires. ."
éditions Dumas Paris Saint-Etienne 1947 - #roman d'amour.
Entre deux amours, Claude Virmonne - nom de plume de Marie Mathilde Estelle Decourtiat - roman - Collection Bibliothèque Pervenche -
"Dans une ville de province, la pâtisserie à la mode constitue un rouage important de la vie mondaine. On s'y réunit, on s'y donne rendez-vous ; et, tout en dégustant son thé accompagné de quelques gâteaux - les jolies femmes oublient volontiers à ce moment, le souci de leur ligne - en même temps qu'un baba ou une tartelette, on y déchire son prochain.
Il y avait ce jour-là grande affluence dans le salon de thé le plus sélect de la rue Nationale. Naturellement les femmes étaieront en plus grand nombre que les hommes, dont beaucoup se trouvaient retenus par leurs occupations.
Outre les élégantes citadines, on y pouvait reconnaître des châtelaines des alentours, venues en auto faire leurs emplettes à la ville et qui avant de reprendre le volant se restauraient en bavardant, un un bruit de volière.
Chose étrange, ces femmes élégantes, à la page, et dont certaines étaient certainement intelligentes, semblaient ne pas lire les journaux, et ne se soucier en rien de ce qui se passait dans le vaste monde. Leur unique intérêt paraissait être les potins, les racontars mondains, les menus scandales survenus dans l'orbe de leurs relations. Faute d'un véritable scandale, - aubaine malheureusement trop rare ! - les mauvaises langues discutaient sur les derniers événements arrivés à leur connaissance, rachetant l'insignifiance des faits : flirts, fiançailles supposés, ruptures, par l'abondance, et, souvent, la perfidie des commentaires.
Idylles ébauchées, premiers balbutiements des cœurs qui se cherchent, tremblants émois d'amour qui s'ignorent encore ; et aussi déceptions secrètes et douleurs dissimulées - rien n'échappe à la terrible vigilance des médisantes."
éditions Dumas Paris Saint-Etienne 1947 - #roman d'amour.
Description : livre broché, couverture souple, 190 pages, dimensions 19 cm x 12 cm. état correct. cachet d'une ancienne bibliothèque paroissiale sur la page de titre. petite usure de couverture.
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