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Madame Thérèse, Pourquoi Hunebourg ne fut pas rendu, Erckmann-Chatrian 1925 - Armée du Rhin, guerre 1793, Alsace

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Madame Thérèse, suvi de Pourquoi Hunebourg ne pas pas rendu, épisode de 1815, Erckmann-Chatrian -  Emile Erckmann (1822-1899) connu sous son nom de plume d'Erckmann-Chatrian car écrit avec son ami Alexandre Chatrian (1826-1890) - Collection Hetzel - Bibliothèque d'éducation et de récréation - "Nous vivions dans une paix profonde au village d'Anstatt, au milieu des Vosges allemands,  Dans cet intervalle, on finit par se rendre maître du feu, et tout à coup nous entendions les Autrichiens crier dehors : "Place, place.. En arrière!" En même temps, un régiment de Croates passa devant chez nous comme la foudre. Ils s'élançaient à la poursuite des Républicains, mais nous apprîmes, le lendemain, qu'ils étaient arrivés trop tard: l'ennemi avait gagné les bois de Rothalps, qui s'étendent jusque derrière Permsens. C'est ainsi que nous comprîmes enfin pourquoi ces gens avaient barricadé la rue et mis le feu aux maison: ils voulaient retarder la poursuite de la cavalerie, et cela montre bien leur grande expérience des choses de la guerre. Depuis ce moment jusqu'à cinq heures du soir, deux brigades autrichiennes défilèrent dans le village sous nos fenêtres: des houlans, des dragons, des houzards; puis des canons, des fourgons, des caissons; puis vers trois heures, le général en chef, au milieu de ses officiers, un grand vieillard coiffé d'un tricorne et vêtu d'une longue polonaise blanche, tellement couverte de torsades et de broderies d'or, qu'à côté de lui le commandant républicain, avec son chapeau et son uniforme râpés n'aurait eu l'air que d'un simple caporal." 1éditions Librairie Hachette 1925, nouvelle édition - #Armée du Rhin, #soldats de Brunswick, #Alsace,  #guerre 1793, #roman patriotique, Vosges allemandes, #village des Vosges, #Anstatt, #village alsacien, #écrivain alsacien, #Emile Erckmann, #Alexandre Chatrian,  #Bibliothèque d'éducation et de récréation, #collection Hetzel.

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Madame Thérèse, suvi de Pourquoi Hunebourg ne pas pas rendu, épisode de 1815, Erckmann-Chatrian -  Emile Erckmann (1822-1899) connu sous son nom de plume d'Erckmann-Chatrian car écrit avec son ami Alexandre Chatrian (1826-1890) - Collection Hetzel - Bibliothèque d'éducation et de récréation - 

"Nous vivions dans une paix profonde au village d'Anstatt, au milieu des Vosges allemands, mon oncle le docteur Jacob Wagner, sa vieille servante Lisbeth et moi. Depuis la mort de sa sœur Christine, l'once Jacob m'avait recueilli chez lui. J'approchais de mes dix ans; j'étais blond, rose et frais comme un chérubin. J'avais un bonnet de coton, une petite veste de velours brun provenant d'une ancienne culotte de mon oncle, des pantalons de toile grise et des sabots garnis au-dessus d'un flocon de laine. On m'appelait le petit Fritzel au village, et chaque soir, en rentrant de ses courses, l'oncle Jacob me faisait asseoir sur ses genoux pour m'apprendre à lire en français dans l'histoire naturelle de M. de Buffon. (...)

"Lisbeth! Lisbeth! Mais elle ne répondit pas, et même il nous fut impossible de la trouver; nous allions dans toutes les chambres, regardant jusque sous les lits, et nous pensions qu'elle s'était sauvée chez quelque voisin.

Dans cet intervalle, on finit par se rendre maître du feu, et tout à coup nous entendions les Autrichiens crier dehors : "Place, place.. En arrière!" En même temps, un régiment de Croates passa devant chez nous comme la foudre. Ils s'élançaient à la poursuite des Républicains, mais nous apprîmes, le lendemain, qu'ils étaient arrivés trop tard: l'ennemi avait gagné les bois de Rothalps, qui s'étendent jusque derrière Permsens. C'est ainsi que nous comprîmes enfin pourquoi ces gens avaient barricadé la rue et mis le feu aux maison: ils voulaient retarder la poursuite de la cavalerie, et cela montre bien leur grande expérience des choses de la guerre.

Depuis ce moment jusqu'à cinq heures du soir, deux brigades autrichiennes défilèrent dans le village sous nos fenêtres: des houlans, des dragons, des houzards; puis des canons, des fourgons, des caissons; puis vers trois heures, le général en chef, au milieu de ses officiers, un grand vieillard coiffé d'un tricorne et vêtu d'une longue polonaise blanche, tellement couverte de torsades et de broderies d'or, qu'à côté de lui le commandant républicain, avec son chapeau et son uniforme râpés n'aurait eu l'air que d'un simple caporal."

Madame Thérèse, ou les Volontaires de 92, est l'histoire d'une vivandière de l'armée de la Moselle, laissée pour morte sur le champ de bataille d'Anstatt, recueillie et sauvée par un brave docteur allemand. Ce roman ressuscite des temps glorieux, la lutte de trente mille volontaires de Hoche contre les quatre-vingt mille soldats de Brunswick et de Wurmser. Un souffle patriotique l'anime d'un bout à l'autre

éditions Librairie Hachette 1925 - #Armée du Rhin, #soldats de Brunswick, #Alsace,  #guerre 1793, #roman patriotique, Vosges allemandes, #village des Vosges, #Anstatt, #village alsacien, #écrivain alsacien, #Emile Erckmann, #Alexandre Chatrian,  #Bibliothèque d'éducation et de récréation, #collection Hetzel.

Description : livre relié, couverture cartonnée, 354 pages. format 18 cm x 12 cm. bon état -

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