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Les chevaliers du clair de lune, Paul Mahalin, 1910 - Mayence XIXe s., romans populaires, Le Livre National,
Les chevaliers du clair de Lune, Paul Mahulin - Collection Le Livre National, Romans populaires, n°"36, couverture rouge -
"Un gentilhomme de grand chemin - L'hôtel de la Poste à Mülheim. Au commencement du siècle qui vient de finir, Mülheim était le dernier relais de poste avant d'arriver à Mayence par la grand' route de Paris. (...) On était, en effet, au début de l'an X et dans le courant de prairial, c'est-à-dire, pour ceux de nos lecteurs qui ne seraient pas familiarisés avec le calendrier du temps, vers le milieu du mois de mai de l'an du Seigneur 1803.
Conquise par nos armes, toute la rive gauche du Rhin est devenue terre française. Elle forme les départements du Rhin-et-Moselle, de la Roer, de la Sarre et du Mont-Tonnerre. Mayence est le chef- lieu de ce dernier.
Quelques satisfaction qu'elles paraissent éprouver de ce changement de nationalité, les populations de ces quatre nouveaux départements n'en sont pas encore à partager nos idées, nos goûts et nos mœurs.
Toutefois, en contact depuis dix ans avec nos soldats, elles ont appris à parler français... tant bien que mal, et on ne s'aurait leur reprocher que l'accent particulier avec lequel elles le parlent, et qui rappelle, à s'y méprendre, le bruit d'une machine à hacher de la paille ou à broyer des coquilles de noix. (...)
Revenons à Mülheim et à l'hôtel de la Poste. Celui-ci, au moment où j'ouvre notre récit, avait pour propriétaire un honnête Westphallien - gros, rond, court, essouflé, maflu - qui répondait au nom harmonieux de Bastian Baumspiegrsluergarten.
éditions Librairie illustrée Tallandier, 75 rue Dareau Paris (sans date, entre 1902 et 1910) - #Mayence XIXe siècle, #Le Livre National, #romans populaires, #littérature populaire, #roman populaire, #roman d'amour, #écrivains populaires, #roman d'aventures, #roman historique,
Les chevaliers du clair de Lune, Paul Mahulin - Collection Le Livre National, Romans populaires, n°"36, couverture rouge -
"Un gentilhomme de grand chemin - L'hôtel de la Poste à Mülheim. Au commencement du siècle qui vient de finir, Mülheim était le dernier relais de poste avant d'arriver à Mayence par la grand' route de Paris.
C'était un grand bourg, d'aspect moitié champêtre et moitié citadin, avec ses maisonnettes coiffées de tuiles brillantes et drapées de pampres et de houblon. L'Hôtel de la Poste était sans contredit - si nous exceptons l'église - la plus considérable et la plus décorative de ces bâtisses aux toits enluminés de rouge et aux façades égayées de verdure. Il avait volontiers l'air de gentilhommière avec son colombier en pignon sur la chaussée, ses murailles blanches, son faîtage d'ardoises et ses girouettes seigneuriales. Les fenêtres de ses deux étages regardaient les coteaux qui moutonnaient en jour, chargés de ces vignes d'où pendent, en automne, les grappes couleur d'ambre qui donnent le vin du Rhin.
Par-dessus ces coteaux, sur un plateau gris et poli, qui n'avaient pu escalader les cultures et les ceps, se dressait, perché comme un nid d'aigle aux remparts crénelés, aux tourelles en poivrière et au donjon féodal, un de ces burgs ou de ces schloss comme on en rencontre si fréquemment dans les pays des Vosges au Taunus et de la Forêt-Noire à la Meuse, en suivant la cime des montagnes ou les méandres des cours d'eau. Ces constructions du moyen âge s'ébrèchent et s'effritent aujourd'hui. Mais à l'époque où va s'agiter notre drame, elles conservaient encore leur solidité fière et leur abord majestueux.
On était, en effet, au début de l'an X et dans le courant de prairial, c'est-à-dire, pour ceux de nos lecteurs qui ne seraient pas familiarisés avec le calendrier du temps, vers le milieu du mois de mai de l'an du Seigneur 1803.
Conquise par nos armes, toute la rive gauche du Rhin est devenue terre française. Elle forme les départements du Rhin-et-Moselle, de la Roer, de la Sarre et du Mont-Tonnerre. Mayence est le chef- lieu de ce dernier.
Quelques satisfaction qu'elles paraissent éprouver de ce changement de nationalité, les populations de ces quatre nouveaux départements n'en sont pas encore à partager nos idées, nos goûts et nos mœurs.
Toutefois, en contact depuis dix ans avec nos soldats, elles ont appris à parler français... tant bien que mal, et on ne s'aurait leur reprocher que l'accent particulier avec lequel elles le parlent, et qui rappelle, à s'y méprendre, le bruit d'une machine à hacher de la paille ou à broyer des coquilles de noix. (...)
Revenons à Mülheim et à l'hôtel de la Poste. Celui-ci, au moment où j'ouvre notre récit, avait pour propriétaire un honnête Westphallien - gros, rond, court, essouflé, maflu - qui répondait au nom harmonieux de Bastian Baumspiegrsluergarten. Herr Baumspiegrsluergarten - prononcez Bospigar - portait, au-desssus d'un beau petit ventre en tonnelet, une tête carrée dont la bouche en cœur ne s'ouvrait que pour sourire ou pour ronfler."
éditions Librairie illustrée Tallandier, 75 rue Dareau Paris (sans date, entre 1902 et 1910) - #Mayence XIXe siècle, #Le Livre National, #romans populaires, #littérature populaire, #roman populaire, #roman d'amour, #écrivains populaires, #roman d'aventures, #roman historique,
Description : livre broché, couverture souple, 320 pages. format 18 cm x 12 cm. état intérieur moyen, pages jaunies, tranches noircies, dos de couverture partiellement déchiré.