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Verotchka l'étrangère, ou le goût du malheur, Francis Carco, 1923 - Russes blancs à Paris, princesse russe

Verotchka l'étrangère, ou le goût du malheur, Francis Carco - roman - C'est chez Maroussia la danseuse que je fus présenté - l'autre hiver - à la petite princesse Vera Petrovna Iataev qui arrivait de Petrograd. On m'avait dit : "Voulez-vous rencontrer une personne de la haute société, qui, voilà quinze jours à peine, était en Bolchevie ?" J'avais aussitôt accepté, curieux d'approcher un de ces êtres tragiques, usé par les privations, quand je vis une jeune femme vêtue fort simplement et coiffée, comme le sont à Paris, ses pareilles, depuis qu'on leur coupe les cheveux avec tant d'esprit qu'il n'y paraît pas tout d'abord. Un seul détail trahissait, cependant, que l'infortunée avait dû quitter son pays sans un nombreux bagage, car sa robe, trop grande, lui avait certainement été prêtée. La princesse ne s'en cachait point. Elle tirait même une sorte de coquetterie de cette toilette qu'elle portait - comme une très jeune fille son premier décolleté -, parmi les épaules découvertes des élégantes amies que Maroussia comptait dans la colonie russe, le monde des petits théâtres, et même, celui de la galanterie. Je fus touché d'une telle simplicité. Elle n'était pas sans charme et, bien qu'elle détonnât un peu dans le milieu où elle paraissait, l'effet qu'elle exerçât sur moi fut des plus vifs et me conquit presque instantanément. . éditions Albin Michel 1923. #russe blanc, #princesse russe, #colonie russe à Paris, #roman d'amour, #écrivain 1900,

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Description

Verotchka l'étrangère, ou le goût du malheur, Francis Carco - roman -

C'est chez Maroussia la danseuse que je fus présenté - l'autre hiver - à la petite princesse Vera Petrovna Iataev qui arrivait de Petrograd.

On m'avait dit : "Voulez-vous rencontrer une personne de la haute société, qui, voilà quinze jours à peine, était en Bolchevie ?" J'avais aussitôt accepté, curieux d'approcher un de ces êtres tragiques, usé par les privations, quand je vis une jeune femme vêtue fort simplement et coiffée, comme le sont à Paris, ses pareilles, depuis qu'on leur coupe les cheveux avec tant d'esprit qu'il n'y paraît pas tout d'abord.

Un seul détail trahissait, cependant, que l'infortunée avait dû quitter son pays sans un nombreux bagage, car sa robe, trop grande, lui avait certainement été prêtée. La princesse ne s'en cachait point. Elle tirait même une sorte de coquetterie de cette toilette qu'elle portait - comme une très jeune fille son premier décolleté -, parmi les épaules découvertes des élégantes amies que Maroussia comptait dans la colonie russe, le monde des petits théâtres, et même, celui de la galanterie. Je fus touché d'une telle simplicité.

Elle n'était pas sans charme et, bien qu'elle détonnât un peu dans le milieu où elle paraissait, l'effet qu'elle exerçât sur moi fut des plus vifs et me conquit presque instantanément. 

. éditions Albin Michel 1923. #russe blanc, #princesse russe, #colonie russe à Paris, #roman d'amour, #écrivain 1900,

Description : livre broché cousu, couverture souple, 250 pages, format 19 cm x 12 cm. bon état. tampon sur la page de titre.

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