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La geôle, Paul Bourget, 1923 - hérédité, roman français

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La geôle, Paul Bourget, de l'Académie Française - "C'est le pire malheur des guerres civiles et le plus attristant, qu'elles altèrent la moralité dans des consciences, par ailleurs délicates. Les tentations de la vie privée ne les eussent jamais effleurées. Le fanatisme les fausse du coup. Il s'agit de servir la Cause, et, dans l'ardeur du combat, le partisan ne recule plus devant les actes les plus évidemment coupables : trahir une confidence, espionner un ami, acheter un témoignage, forcer le secret d'une correspondance, pratiquer la délation. La tragique aventure que je voudrais conter aujourd'hui eut pour point de départ un de ces égarements dont ceux qui se le permettent ne sauraient mesurer les lointaines et quelquefois terribles conséquences. (...) Le fait remonte à l'automne de l'année 1877. Les homes, vieux maintenant , qui avaient alors l'âge de s'intéresser aux affaires publiques, se le rappellent : la campagne électorale, déclenchée par le demi-coup d'Etat du 16 mai, provoquait dans tout le pays une violente surexcitation des esprits. Mais les rapports personnels demeuraient courtois, extérieurement."  - Dans ce roman Paul Bourget exploite une nouvelle fois le thème de l’hérédité : à la veuve d’un suicidé son médecin demande de veiller à ce que son fils ne succombe pas à l’hérédité paternelle, dans un moment de désespoir - Et Bourget d’accompagner son récit de considérations morales, voire religieuses, sur le sens de la souffrance par exemple. éditions Librairie Plon Plon-Nourrit et Cie, 1923 #hérédité, #Bibliothèque Plon, #romans XIXe siècle,

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La geôle, Paul Bourget, de l'Académie Française - "C'est le pire malheur des guerres civiles et le plus attristant, qu'elles altèrent la moralité dans des consciences, par ailleurs délicates. Les tentations de la vie privée ne les eussent jamais effleurées. Le fanatisme les fausse du coup. Il s'agit de servir la Cause, et, dans l'ardeur du combat, le partisan ne recule plus devant les actes les plus évidemment coupables : trahir une confidence, espionner un ami, acheter un témoignage, forcer le secret d'une correspondance, pratiquer la délation. La tragique aventure que je voudrais conter aujourd'hui eut pour point de départ un de ces égarements dont ceux qui se le permettent ne sauraient mesurer les lointaines et quelquefois terribles conséquences. (...) Le fait remonte à l'automne de l'année 1877. Les homes, vieux maintenant , qui avaient alors l'âge de s'intéresser aux affaires publiques, se le rappellent : la campagne électorale, déclenchée par le demi-coup d'Etat du 16 mai, provoquait dans tout le pays une violente surexcitation des esprits. Mais les rapports personnels demeuraient courtois, extérieurement."  - Dans ce roman Paul Bourget exploite une nouvelle fois le thème de l’hérédité : à la veuve d’un suicidé son médecin demande de veiller à ce que son fils ne succombe pas à l’hérédité paternelle, dans un moment de désespoir - Et Bourget d’accompagner son récit de considérations morales, voire religieuses, sur le sens de la souffrance par exemple. 

éditions Librairie Plon Plon-Nourrit et Cie, 1923 #hérédité, #Bibliothèque Plon, #romans XIXe siècle,

Description : livre broché, couverture souple, 308 pages. format 18,5 cm x 12 cm. bon état. petite déchirure sur le premier plat de couverture. 

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