Le cruel amour, André Beaunier, 1926 - roman d'amour
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Le cruel amour, André Beaunier - roman (1925) - "Ote-moi ton Serbe , dit à Roger Dorsette son gai ami Paul d'Ambelmaire. Ote-le-moi, ou je fais un malheur , - Pourquoi ? Qu'y a-t-il ? - Ah , il m'embête , - Peuf , Si tu me le rends, je te passe mon Grec. - Non. Je les refuse tous les deux. (...) C'était au bout d'une soirée, après un dîner qu'avait donné Roger Dorsette, dans son appartement de l'avenue Kléber. Un drôle de dîner Deux sortes d'invités, qui n'étaient pas faits pour s'entendre, un petit groupe d'amis intimes, gens de Paris, gens de plaisir ; et les autres, des gens d'affaires, ce banquier d'Athènes, ce politicien de Serbie, deux Américains et la femme de l'un d'eux, qui étaient partis de bonne heure. Ceux-ci et ceux-là correspondaient aux deux existences que menait Roger : l'une, la fête, où l'entraînait Ginette, sa petite épouse ; la seconde, une activité de négoce. Avec le Serbe, le Grec et les Américains, il entreprenait de construire un nouveau chemin de fer en Yougoslavie. Or, il avait cru pouvoir réunir à dîner gens de plaisir et gens d'affaires. Il fut déçu, la fusion ne se fit pas. L'Américain eut, dès l'abord, un air de souveraineté hautaine, un air grimpé sur sa fortune, qui empêcha tout de go Ginette de lui marquer plus que l'indispensable politesse. Les Parisiens, parmi lesquels deux gigolos très remuants, ne tinrent compte aucunement des étrangers et, après le dîner, très morne, entourèrent Ginette comme sa cour habituelle. éditions Ernest Flammarion, 1926. #romans d'amour, #écrivains français.
Le cruel amour, André Beaunier - roman (1925) - "Ote-moi ton Serbe , dit à Roger Dorsette son gai ami Paul d'Ambelmaire. Ote-le-moi, ou je fais un malheur , - Pourquoi ? Qu'y a-t-il ? - Ah , il m'embête , - Peuf , Si tu me le rends, je te passe mon Grec. - Non. Je les refuse tous les deux. (...) C'était au bout d'une soirée, après un dîner qu'avait donné Roger Dorsette, dans son appartement de l'avenue Kléber. Un drôle de dîner Deux sortes d'invités, qui n'étaient pas faits pour s'entendre, un petit groupe d'amis intimes, gens de Paris, gens de plaisir ; et les autres, des gens d'affaires, ce banquier d'Athènes, ce politicien de Serbie, deux Américains et la femme de l'un d'eux, qui étaient partis de bonne heure. Ceux-ci et ceux-là correspondaient aux deux existences que menait Roger : l'une, la fête, où l'entraînait Ginette, sa petite épouse ; la seconde, une activité de négoce. Avec le Serbe, le Grec et les Américains, il entreprenait de construire un nouveau chemin de fer en Yougoslavie. Or, il avait cru pouvoir réunir à dîner gens de plaisir et gens d'affaires. Il fut déçu, la fusion ne se fit pas. L'Américain eut, dès l'abord, un air de souveraineté hautaine, un air grimpé sur sa fortune, qui empêcha tout de go Ginette de lui marquer plus que l'indispensable politesse. Les Parisiens, parmi lesquels deux gigolos très remuants, ne tinrent compte aucunement des étrangers et, après le dîner, très morne, entourèrent Ginette comme sa cour habituelle.
éditions Ernest Flammarion, 1926. #romans d'amour, #écrivains français.
Description : livre broché cousu, couverture souple, 283 pages. format 18,5 cm x 12 cm. bon état. usure de couverture, coiffe de queue du dos de couverture fendu. Signature manuscrite sur la page de garde.
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