Dame l'école, André Henry - Du banc de la classe unique au fauteuil de secrétariat général de la FEN - André Henry, aujourd'hui Secrétaire général de la Fédération de l'Education nationale, se souvient dans ce très beau livre de la Dame qui lui apprit à lire, de l'odeur de l'encre violette qui flottait dans la classe unique d'un petit hameau des Vosges. Ont-ils tant changé, ces maîtres, en l'espace de deux générations ? Des jeunes instituteurs citadins de l'après mai en passant par la cohorte des remplaçants auxquels n'est donnée aucune expérience pédagogique, c'est l'histoire de l'Ecole, de la lente dégradation du système éducatif, des réformes imprécises ou inapplicables, qui se suivent et ne se ressemblent guère, celle d'un choix politique qui ronge, texte après texte, l'édifice scolaire, depuis la maternelle jusqu'à la formation professionnelle des enseignants eux-mêmes. Rien ne doit jamais être définitif quand il s'agit de l'Education et de la formation des hommes, conclut-il. L'école de l'éducation permanente que propose la FEN est celle qui permettra de faire que les hommes de demain soient en mesure de se remettre en cause eux-mêmes, et de remettre en question, s'ils le souhaitent, la société dans laquelle ils vivront. éditions Ramsay 1977. #syndicat enseignant, #syndicat FEN, #éducation nationale, #école laïque, #grève enseignants, #instituteurs, #fédération de l'Education nationale, #mai 1968, #crise de l'enseignement,
Dame l'école, André Henry - Du banc de la classe unique au fauteuil de secrétariat général de la FEN - André Henry, aujourd'hui Secrétaire général de la Fédération de l'Education nationale, se souvient dans ce très beau livre de la Dame qui lui apprit à lire, de l'odeur de l'encre violette qui flottait dans la classe unique d'un petit hameau des Vosges. Ont-ils tant changé, ces maîtres, en l'espace de deux générations ?
Des jeunes instituteurs citadins de l'après mai en passant par la cohorte des remplaçants auxquels n'est donnée aucune expérience pédagogique, c'est l'histoire de l'Ecole, de la lente dégradation du système éducatif, des réformes imprécises ou inapplicables, qui se suivent et ne se ressemblent guère, celle d'un choix politique qui ronge, texte après texte, l'édifice scolaire, depuis la maternelle jusqu'à la formation professionnelle des enseignants eux-mêmes.
Mais cette histoire est celle aussi de la guerre, celle de la rupture entre les enseignants et la SFIO en 1956, celle du gaullisme qui jamais ne porta en son cœur les enseignants qui avaient osé, par une grève, la seule, s'opposer, le 31 mai 1958, à son chef, celle des événements de mai 1968 pendant lesquels la FEN fut seule encore à appeler à la grève illimitée, celle de la bataille laïque toujours recommencée.
Cette histoire, c'est encore le parcours d'André Henry, de la maison de l'écluse familiale, sur le canal de l'Est, à l'Ecole normale d'instituteurs de Mirecourt, de ses révoltes d'enfants à son engagement syndical, de son premier mandat de responsable cantonal du SNI à celui de responsable de la FEN.
Rien ne doit jamais être définitif quand il s'agit de l'Education et de la formation des hommes, conclut-il. L'école de l'éducation permanente que propose la FEN est celle qui permettra de faire que les hommes de demain soient en mesure de se remettre en cause eux-mêmes, et de remettre en question, s'ils le souhaitent, la société dans laquelle ils vivront.
éditions Ramsay 1977. #syndicat enseignant, #syndicat FEN, #éducation nationale, #école laïque, #grève enseignants, #instituteurs, #fédération de l'Education nationale, #mai 1968, #crise de l'enseignement,
Description : livre broché collé, couverture souple, 220 pages, format 21 cm x 13,5 cm. bon état. petite usure de couverture, signature manuscrite sur la page de garde.
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