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La loi, Roger Vailland, 1957 - village italien, Italie, roman, Goncourt 1957,

La loi, Roger Vailland, 1957 - village italien, Italie, roman, Goncourt 1957,

La loi, Roger Vailland - roman - Prix Goncourt 1957

La Loi est un jeu qui se pratique avec passion dans toutes les tavernes du Sud de l'Italie. Les tarots ou les dés ayant désigné un "patron" et un "sous-patron", les autres joueurs doivent se plier à toutes les brimades tant que la cruche de vin achetée avec les mises des perdants n'est pas vide. Les deux gagnants "ont le droit de dire et de ne pas dire, d'interroger et de répondre à la place de l'interrogé, de louer et de blâmer, d'injurier, d'insinuer, de médire, de calomnier et de porter atteinte ; les perdants, qui subissent la loi, ont le devoir de subir dans le silence et l'immobilité. Telle est la rège fondamentale du jeu de la Loi.

A Manacore, petite port des Pouilles, sur la côte Adriatique, La Loi se joue avec autant de passion et de cruauté dans la vie que dans les tavernes. Chacun met dans la balance tout ce qu'il a : argent, pouvoir, ruse, voire seulement la beauté acide d'une vierge folle, pour imposer sa loi, et doit à son tour subir la loi du plus fort ou de la plus coquette.

Cet été-là, particulièrement chaud, un vol d'un demi-million de lires fut le coup de dés qui déclencha la partie. Mariette, fille de misérables ouvriers agricoles, "fit la loi" au racketer Matteo Brigante, maître occulte de la ville. Après lui avoir marqué la joue au greffoir, elle le fit mettre en prison pour le seul délit qu'il n'eût pas commis. Puis elle donna sa virginité, convoité par Tonio, son beau-frère, par Don Cesare, le riche propriétaire terrien, et surtout par Brigante, au jeune Pippo, chef des guaglioni, apprentis gangsters. 

éditions Gallimard, 1957#Italie, #village italien, #Goncourt 1957

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La loi, Roger Vailland - roman - 

La Loi est un jeu qui se pratique avec passion dans toutes les tavernes du Sud de l'Italie. Les tarots ou les dés ayant désigné un "patron" et un "sous-patron", les autres joueurs doivent se plier à toutes les brimades tant que la cruche de vin achetée avec les mises des perdants n'est pas vide. Les deux gagnants "ont le droit de dire et de ne pas dire, d'interroger et de répondre à la place de l'interrogé, de louer et de blâmer, d'injurier, d'insinuer, de médire, de calomnier et de porter atteinte ; les perdants, qui subissent la loi, ont le devoir de subir dans le silence et l'immobilité. Telle est la rège fondamentale du jeu de la Loi.

A Manacore, petite port des Pouilles, sur la côte Adriatique, La Loi se joue avec autant de passion et de cruauté dans la vie que dans les tavernes. Chacun met dans la balance tout ce qu'il a : argent, pouvoir, ruse, voire seulement la beauté acide d'une vierge folle, pour imposer sa loi, et doit à son tour subir la loi du plus fort ou de la plus coquette.

Cet été-là, particulièrement chaud, un vol d'un demi-million de lires fut le coup de dés qui déclencha la partie. Mariette, fille de misérables ouvriers agricoles, "fit la loi" au racketer Matteo Brigante, maître occulte de la ville. Après lui avoir marqué la joue au greffoir, elle le fit mettre en prison pour le seul délit qu'il n'eût pas commis. Puis elle donna sa virginité, convoité par Tonio, son beau-frère, par Don Cesare, le riche propriétaire terrien, et surtout par Brigante, au jeune Pippo, chef des guaglioni, apprentis gangsters. 

Dans le même temps, le commissaire de police subissait la loi de Guiseppina, la provocante fille du quincaillier, et Francisco Brigante, le fils de Matteo, imposait la sienne à Donna Lucrezia, la vertueuse femme du juge. 

La partie se termine avec l'amoralité même de la vie, par la mort du noble Don Cesare, l'enrichissement de Mariette et de Pipoo, le rétablissement de Matteo Brigante dans toute sa puissance et la dépravation de Donna Lucrezia. Et tout cela semble juste, mesuré, on un mot : sage, grâce au talent convaincant de Roger Vaillant.

La Loi fourmille de personnages vrais, l'action, qui dure moins de soixante heures, ne laisse pas de trêve. 

éditions Gallimard, 1957. #Italie, #village italien, 

Description : livre broché, couverture souple, 313 pages, dimensions 21 cm x 14 cm. bon état intérieur, le livre n'a pas été lu et les cahiers ne sont pas découronnés. Rousseurs sur la couverture et la page de garde.

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