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Mes hommes et moi, Renée Pierre Gosset, 1949 - éducation, famille 1950, vie aventureuse, journalistes,

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Mes hommes et moi, Renée Pierre Gosset - En treize ans, Pierre et moi, affligés d'une excessive passion pour notre métier de reporters, nous avons parcouru 45 pays.  Bien entendu, nous avons découvert l'aventure. Mais l'aventure, à notre époque, c'est d'être assez insensé pour créer un être sans être assuré du monde dans lequel il naîtra. Les derniers, les seuls aventuriers du monde moderne sont les parents.  Etre parents, ce n'est pas une vocation, c'est un métier. Un métier ça s'apprend, il y a une technique. Nos méthodes d'éducation ne sont pas orthodoxes. Nos enfants n'ont pas toujours eu une vie régulière. Ils ne savent peut-être pas ce qu'un petit Français normal devrait savoir, à leur âge, mais pour avoir été roulés par la barre en se baignant sur la plage de Copacabana, ils savent que Rio de Janeiro est la capitale du Brésil. Ils connaissent la moiteur de la chaleur de Dakar et ils ont eu leur dernier arbre de Noël, en Argentine, en plein été, planté dans un champ au milieu des meules. Ils savent monter à cheval et descendre des arbres. Comme tout le monde, ils savent le bruit que fait une bombe en tombant mais il n'y a vraiment pas de quoi s'en vanter. Pourquoi aucun d'eux ne s'est-il encore cassé une jambe, empoisonné en mangeant des bolets ou fait encorner par une vache ? C'est sans doute parce qu'il y a un Dieu pour les enfants, un Dieu tout exprès pour les enfants dont les parents sont journalistes tous les deux.  éditions Flammarion, 1949 - #famille en 1950,#Pierre Gosset, #journaliste, #enfants 1950, #éducation enfants, #journalistes, #vie aventureuse, 

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Mes hommes et moi, Renée Pierre Gosset -

En treize ans, Pierre et moi, affligés d'une excessive passion pour notre métier de reporters, nous avons parcouru 45 pays.  Bien entendu, nous avons découvert l'aventure. Mais l'aventure, à notre époque, c'est d'être assez insensé pour créer un être sans être assuré du monde dans lequel il naîtra. Les derniers, les seuls aventuriers du monde moderne sont les parents. 

Etre parents, ce n'est pas une vocation, c'est un métier. Un métier ça s'apprend, il y a une technique. Nos méthodes d'éducation ne sont pas orthodoxes. Nos enfants n'ont pas toujours eu une vie régulière. Ils ne savent peut-être pas ce qu'un petit Français normal devrait savoir, à leur âge, mais pour avoir été roulés par la barre en se baignant sur la plage de Copacabana, ils savent que Rio de Janeiro est la capitale du Brésil. Ils connaissent la moiteur de la chaleur de Dakar et ils ont eu leur dernier arbre de Noël, en Argentine, en plein été, planté dans un champ au milieu des meules. Ils savent monter à cheval et descendre des arbres. Comme tout le monde, ils savent le bruit que fait une bombe en tombant mais il n'y a vraiment pas de quoi s'en vanter.

Pourquoi aucun d'eux ne s'est-il encore cassé une jambe, empoisonné en mangeant des bolets ou fait encorner par une vache ? C'est sans doute parce qu'il y a un Dieu pour les enfants, un Dieu tout exprès pour les enfants dont les parents sont journalistes tous les deux. 

éditions Flammarion, 1949 - #famille en 1950, #enfants 1950, #éducation enfants, #journalistes, #vie aventureuse, 

Description : livre broché, couverture souple, 321 pages, format 18,5 cm x 12 cm - bon état intérieur, couverture déchirée.

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