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La pharisienne, François Mauriac - roman - Collection Club de la Femme -
Précédé de seize pages avec un entretien avec François Mauriac, illustrés de photographies : Je puis vous dire que La Pharisienne est lié à un mauvais souvenir. Ce livre est paru au début de l'occupation. Et parce que ce roman était de moi, les Allemands firent beaucoup de difficultés pour sa publication. Il y eut des remous.
Quant au personnage lui-même de La Pharisienne, il est un abcès de fixation. J'y ai concentré tout ce dont j'ai souffert chez les dévots au milieu desquels j'ai vécu. Toutes les déformations de la fausse piété que j'ai rencontrées au cours de ma vie, comme tous les chrétiens d'ailleurs, je les ai fixées dans ce personnage.
- La Parisienne a été accueilli par la critique et un vaste public comme un des chefs-d'œuvre du roman mauriacien. En vous imaginant critique littéraire de ce roman, qu'en diriez-vous maintenant ?
- Je ne crois pas du tout que la critique ait été douce pour ce roman. Je me souviens d'un éreintement de Brasillach. Il était plus que dur mais il jugeait admirables ceux de mes poèmes qui sont cités dans le livre. La presse de l'occupation, en ce qui me concernait, n'était pas tendre. Ce qu'on j'en pense moi-même ? Eh bien! vous savez, par rapport à mes autres livres, je ne le préfère certainement pas.. Je n'ai pas d'opinion. Vis-à-vis de mes livres écrits, je suis dans un état de grande indifférence. (...) Dans La Pharisienne, je me suis débarrassé de tous mes mouvements d'humeur contre la fausse dévotion, comme je vous le disais tout à l'heure. Dans le milieu où j'évoluais, j'étais entouré de pharisiens. J'en était un moi-même mais je le savais et je cherchais à l'étrangler."
éditions Club de la Femme 1966. #roman François Mauriac, #Club de la Femme,
La pharisienne, François Mauriac - roman - Collection Club de la Femme -
Précédé de seize pages avec un entretien avec François Mauriac, illustrés de photographies : Je puis vous dire que La Pharisienne est lié à un mauvais souvenir. Ce livre est paru au début de l'occupation. Et parce que ce roman était de moi, les Allemands firent beaucoup de difficultés pour sa publication. Il y eut des remous.
Quant au personnage lui-même de La Pharisienne, il est un abcès de fixation. J'y ai concentré tout ce dont j'ai souffert chez les dévots au milieu desquels j'ai vécu. Toutes les déformations de la fausse piété que j'ai rencontrées au cours de ma vie, comme tous les chrétiens d'ailleurs, je les ai fixées dans ce personnage.
- La Parisienne a été accueilli par la critique et un vaste public comme un des chefs-d'œuvre du roman mauriacien. En vous imaginant critique littéraire de ce roman, qu'en diriez-vous maintenant ?
- Je ne crois pas du tout que la critique ait été douce pour ce roman. Je me souviens d'un éreintement de Brasillach. Il était plus que dur mais il jugeait admirables ceux de mes poèmes qui sont cités dans le livre. La presse de l'occupation, en ce qui me concernait, n'était pas tendre. Ce qu'on j'en pense moi-même ? Eh bien! vous savez, par rapport à mes autres livres, je ne le préfère certainement pas.. Je n'ai pas d'opinion. Vis-à-vis de mes livres écrits, je suis dans un état de grande indifférence. (...) Dans La Pharisienne, je me suis débarrassé de tous mes mouvements d'humeur contre la fausse dévotion, comme je vous le disais tout à l'heure. Dans le milieu où j'évoluais, j'étais entouré de pharisiens. J'en était un moi-même mais je le savais et je cherchais à l'étrangler."
éditions Club de la Femme 1966. #roman François Mauriac, #Club de la Femme,
Description : livre relié, couverture cartonnée, 253 pages, format 18,5 cm x 13 cm. bon état.