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Chère George Sand, Jean Chalon, 1991 - Biographies, littérature XIXe siècle,

Chère George Sand, Jean Chalon- Collection Grandes biographies - 

George Sand n'est que passions multiples et contradictoires: passion du travail et passion du plaisir qu'elle nomme pudiquement "un embrasement céleste". Passion pour son fils, Maurice, et passion pour ses amants qu'elle considère comme autant d'enfants. Passion pour la liberté et passion pour l'esclavage. Passion  des voyages qui l'entraînent en Italie ou en Espagne, et passion pour son refuge de Nohant. Passion pour les idées et pour les hommes, et parfois pour les femmes, quand cette femme, comme une Marie Dorval, incarne en sa personne le théâtre romantique.

Séduisante comme Natalie Barney, intrépide comme Alexandra David-Néel, cousine par alliance de ma chère Marie-Antoinette, George Sand avait tout pour me devenir également chère, et elle l'est devenue depuis que j'ai lu, en 1964, le premier volume de sa Correspondance éditée par Geroges Lubin. Vingt-quatre ont suivi, et de ces lettres naissent des évidences qui détruisent bien des légendes.

Par exemple, George n'est pas Lélia. Ce n'et pas Musset ou Chopin que Sand a le plus aimé, mais l'avocat Michel de Bourges, le graveur Alexandre Manceau et le peintre Charles Marchal. Entre deux amours, elle apporte, de son propre aveu, une même attention à la réussite de ses romans et à celle de ses confitures. Après chaque épreuve qu'elle qualifie de mortelle, elle resuscite parce qu'elle croit, malgré tout, au bonheur selon la définition qu'elle en donne à son ami Gustave Flaubert, "le bonheur, c'est-à-dire l'acceptation de la vie quelle qu'elle soit."

éditions Flammarion, #1991#écrivain XIXe siècle, #biographie d'écrivain, #littérature XIXe siècle, 

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Chère George Sand, Jean Chalon- Collection Grandes biographies - 

George Sand n'est que passions multiples et contradictoires: passion du travail et passion du plaisir qu'elle nomme pudiquement "un embrasement céleste". Passion pour son fils, Maurice, et passion pour ses amants qu'elle considère comme autant d'enfants. Passion pour la liberté et passion pour l'esclavage. Passion  des voyages qui l'entraînent en Italie ou en Espagne, et passion pour son refuge de Nohant. Passion pour les idées et pour les hommes, et parfois pour les femmes, quand cette femme, comme une Marie Dorval, incarne en sa personne le théâtre romantique.

Séduisante comme Natalie Barney, intrépide comme Alexandra David-Néel, cousine par alliance de ma chère Marie-Antoinette, George Sand avait tout pour me devenir également chère, et elle l'est devenue depuis que j'ai lu, en 1964, le premier volume de sa Correspondance éditée par Geroges Lubin. Vingt-quatre ont suivi, et de ces lettres naissent des évidences qui détruisent bien des légendes.

Par exemple, George n'est pas Lélia. Ce n'et pas Musset ou Chopin que Sand a le plus aimé, mais l'avocat Michel de Bourges, le graveur Alexandre Manceau et le peintre Charles Marchal. Entre deux amours, elle apporte, de son propre aveu, une même attention à la réussite de ses romans et à celle de ses confitures. Après chaque épreuve qu'elle qualifie de mortelle, elle resuscite parce qu'elle croit, malgré tout, au bonheur selon la définition qu'elle en donne à son ami Gustave Flaubert, "le bonheur, c'est-à-dire l'acceptation de la vie quelle qu'elle soit."

éditions Flammarion, #1991. #écrivain XIXe siècle, #biographie d'écrivain, #littérature XIXe siècle, 

Description : livre broché, couverture souple, 475 pages. format 22 cm x 13,5 cm. bon état. 

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