Spectatrice, Henri Duvernois, 1929 - roman
Rebecca, Daphné du Maurier - manoir anglais,...

Elle et lui, Jean Duché, 1951 - sociologie de la vie conjugale en 1950, humour

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Elle et lui, Jean Duché - roman - "Consentez-vous à prendre pour épouse ? Comme j'étais heureux, le jour où j'ai connu Juliette ! j'étais célibataire. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, les célibataires ne connaissent pas leur bonheur. Certaines personnes qui voient tout en noir diront peut-être que l'espèce humaine n'est guère plus savante. Pour l'espèce humaine, je ne suis pas compétent, mais je n'ignore pas les joies du célibat, depuis que j'ai épousé Juliette. Et puis, à quoi bon discuter ? Elle adore ça, la discussion, mais il y a un fait qu'elle devrait tout de même m'accorder : s'ils connaissaient le bonheur de leur état, les célibataires s'organiseraient pour le protéger, le défendre. Or, qu'est-ce que nous voyons tous les jours ? Ce sont précisément les célibataires qui se marient. Elle est entrée dans ma vie par la porte du Montana. Le Montana est un bar existentialiste, comme on dit, juste à côté du café de Flore. En ce temps-là, il n'était pas encore encombré par des jeunes gens en chemises écossaises et pantalons noirs, ni par des jeunes femmes en vice-versa. Non, ce corridor tapissé de bouteilles servait de refuge aux gens qui n'avaient pas l'air existentialiste, comme moi, ou comme Jean-Paul Sartre. Ce soir-là, j'étais justement en train d'interviouver sur un tabouret ce philosophe bien connu au sujet de sa philosophie que personne ne connaît. Il faut dire que j'étais journaliste, en ce temps-là." Collection Pschitt, éditions Pierre Horay, éditions de Flore, 1951#mariage 1950, #vie conjugale 1950, #femme moderne 1950, #sociologie couple, #humour, #roman pas cher

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Elle et lui, Jean Duché - roman - "Consentez-vous à prendre pour épouse ? Comme j'étais heureux, le jour où j'ai connu Juliette ! j'étais célibataire.

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, les célibataires ne connaissent pas leur bonheur. Certaines personnes qui voient tout en noir diront peut-être que l'espèce humaine n'est guère plus savante. Pour l'espèce humaine, je ne suis pas compétent, mais je n'ignore pas les joies du célibat, depuis que j'ai épousé Juliette. Et puis, à quoi bon discuter ? Elle adore ça, la discussion, mais il y a un fait qu'elle devrait tout de même m'accorder : s'ils connaissaient le bonheur de leur état, les célibataires s'organiseraient pour le protéger, le défendre.

Or, qu'est-ce que nous voyons tous les jours ? Ce sont précisément les célibataires qui se marient. Elle est entrée dans ma vie par la porte du Montana. Le Montana est un bar existentialiste, comme on dit, juste à côté du café de Flore. En ce temps-là, il n'était pas encore encombré par des jeunes gens en chemises écossaises et pantalons noirs, ni par des jeunes femmes en vice-versa. Non, ce corridor tapissé de bouteilles servait de refuge aux gens qui n'avaient pas l'air existentialiste, comme moi, ou comme Jean-Paul Sartre.

Ce soir-là, j'étais justement en train d'interviouver sur un tabouret ce philosophe bien connu au sujet de sa philosophie que personne ne connaît. Il faut dire que j'étais journaliste, en ce temps-là."

Mésaventures et petites misères de la vie conjugale en 1950, racontées avec humour, où " Elle", la jeune femme moderne - et " Lui " - qui s'est laissé épouser - forment un couple amoureux et sympathique.

Collection Pschitt, éditions Pierre Horay, éditions de Flore, 1951. #mariage 1950, #vie conjugale 1950, #femme moderne 1950, #sociologie couple, #humour, #roman pas cher

Description : livre broché, couverture souple, 251 pages, format 18,5 cm x 12 cm. bon état intérieur. L'intérieur du dos de couverture doit être recollé.

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