

La mort à Venise, suivi de Tristan, et Le Chemin du Cimetière, Thomas Mann - roman traduit de l'allemand - En attendant le tramway à l'arrêt du cimetière, Gustav d'Aschenbach a le regard attiré vers un homme en costume de voyage. Est-ce par association d'idées ? Lui, le grave écrivain qui ne pense qu'à ses travaux, est pris d'un subit désir d'évasion. Cette fantaisie le conduit à Venise où l'attend une passion tardive, violente et muette pour un gracieux adolescent d'une extraordinaire beauté. . Tout milite en faveur d'un départ brusqué : ses principes, son œuvre à terminer, le choléra qui se déclare dans la ville. Que choisir, la beauté et la mort ou la vie desséchée d'un gratteur de papier ? Le dilemne d'Aschenbach, héros de La Mort à Venise, est le même, à peine modifié, qui s'offre à Gabrielle Eckhof dans l'âpre et douloureuse aventure de Tristan : tenter de vivre en étouffant ses dons d'artiste ou "mourir de musique". La fin de Lobgtott Piepsam dans Le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d'une constante lâcheté. C'est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète en dominée, qui se drape volontiers d'un sarcasme. éditions Le Club pour Vous Hachette, 1974. #bourgeoisie allemande, #nouvelles Thomas Mann, #littérature allemande, #écrivain allemand,
La mort à Venise, suivi de Tristan, et Le Chemin du Cimetière, Thomas Mann - roman traduit de l'allemand -
En attendant le tramway à l'arrêt du cimetière, Gustav d'Aschenbach a le regard attiré vers un homme en costume de voyage. Est-ce par association d'idées ? Lui, le grave écrivain qui ne pense qu'à ses travaux, est pris d'un subit désir d'évasion. Cette fantaisie le conduit à Venise où l'attend une passion tardive, violente et muette pour un gracieux adolescent d'une extraordinaire beauté. . Tout milite en faveur d'un départ brusqué : ses principes, son œuvre à terminer, le choléra qui se déclare dans la ville. Que choisir, la beauté et la mort ou la vie desséchée d'un gratteur de papier ?
Le dilemne d'Aschenbach, héros de La Mort à Venise, est le même, à peine modifié, qui s'offre à Gabrielle Eckhof dans l'âpre et douloureuse aventure de Tristan : tenter de vivre en étouffant ses dons d'artiste ou "mourir de musique".
La fin de Lobgtott Piepsam dans Le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d'une constante lâcheté.
C'est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète en dominée, qui se drape volontiers d'un sarcasme.
éditions Le Club pour Vous Hachette, 1974. #bourgeoisie allemande, #nouvelles Thomas Mann, #littérature allemande, #écrivain allemand,
Description : livre relié, couverture cartonnée, 220 pages, format 22 cm x 13,5 cm. bon état.
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