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La cousine Bette, Honoré de Balzac, 1937 - jalousie, vengeance, haine de la famille, société 19e siècle

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La cousine Bette, Honoré de Balzac - Avec introduction, notes et variantes par Maurice Allem - Belle reliure dos en cuir fin, plats de couverture et pages de garde dominotés. "Vers le milieu du mois de juillet de l'année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords cheminait, rue de l'Université, portant un gros homme de taille moyenne, en uniforme de capitaine de la garde nationale. (...)  Le milord arrêta dans la partie de la rue comprise entre la rue de Bellechasse et la rue de Bourgogne à la porte d'une grande maison nouvellement bâtie. (...) Après avoir sonné, le capitaine bourgeois fit de grands efforts pour remettre en place son habit, qui s'était autant retroussé par derrière que par devant, poussé par l'action d'un ventre piriforme. Admis aussitôt qu'un domestique en livrée l'eut aperçu, cet homme important et imposant suivit le domestique qui dit en ouvrant la porte du salon : "M. Crevel !" En entendant ce nom, admirablement approprié à la tournure de celui qui le portait, une grande femme blonde, très bien conservée, parut avoir reçu comme une commotion électrique et se leva. - Hortense, mon ange, va dans le jardin avec la cousine Bette, dit-elle vivement à sa fille, qui brodait à quelques pas d'elle. Après avoir gracieusement salué le capitaine, Melle Hortense Hulot sortit par une porte-fenêtre, en emmenant avec elle une vieille fille sèche qui paraissait plus âgée que la baronne, quoiqu'elle eût cinq ans de moins."  éditions Librairie Garnier Frères, Paris, 1937- #vieille fille, #vengeance, #jalousie, #haine de la famille, #société 19e siècle, #belle reliure, #reliure cuir, #parents pauvres, #romans de Balzac, #romans du XIXe siècle, #écrivains XIXe siècle, #romanciers 19e siècle, #romans de Balzac,

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La cousine Bette, Honoré de Balzac - Avec introduction, notes et variantes par Maurice Allem - Belle reliure dos en cuir fin, plats de couverture et pages de garde dominotés.

"Vers le milieu du mois de juillet de l'année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris et nommées des milords cheminait, rue de l'Université, portant un gros homme de taille moyenne, en uniforme de capitaine de la garde nationale. Dans le nombre de ces Parisiens accusés d'être si spirituels, il s'en trouve qui se croient infiniment mieux en uniforme que dans leurs habits ordinaires, et qui supposent chez les femmes des goûts assez dépravés pour imaginer qu'elles seront favorablement impressionnées à l'aspect d'un bonnet à poil et par le harnais militaire. (...)

Le milord arrêta dans la partie de la rue comprise entre la rue de Bellechasse et la rue de Bourgogne à la porte d'une grande maison nouvellement bâtie. (...)

Après avoir sonné, le capitaine bourgeois fit de grands efforts pour remettre en place son habit, qui s'était autant retroussé par derrière que par devant, poussé par l'action d'un ventre piriforme. Admis aussitôt qu'un domestique en livrée l'eut aperçu, cet homme important et imposant suivit le domestique qui dit en ouvrant la porte du salon : "M. Crevel !" En entendant ce nom, admirablement approprié à la tournure de celui qui le portait, une grande femme blonde, très bien conservée, parut avoir reçu comme une commotion électrique et se leva.

- Hortense, mon ange, va dans le jardin avec la cousine Bette, dit-elle vivement à sa fille, qui brodait à quelques pas d'elle. Après avoir gracieusement salué le capitaine, Melle Hortense Hulot sortit par une porte-fenêtre, en emmenant avec elle une vieille fille sèche qui paraissait plus âgée que la baronne, quoiqu'elle eût cinq ans de moins."

La Cousine Bette est le récit d’une vengeance implacable, celle d’une vieille fille, Lisbeth Fischer, qui travaille à la destruction systématique d’une famille – sa famille. Le poison de jalousie et de haine qu’elle distille répand autour d’elle son venin mortifère ; la toile arachnéenne qu’elle tisse empiège ceux qui ont ouvert la boîte de Pandore de ses passions contrariées. Nul ne sortira indemne de ce monde gangrené par la bassesse humaine et le pouvoir de l’argent. Premier volet du diptyque Les Parents Pauvres

éditions Librairie Garnier Frères, Paris, 1937- #vieille fille, #vengeance, #jalousie, #haine de la famille, #société 19e siècle, #belle reliure, #reliure cuir, #parents pauvres, #romans de Balzac, #romans du XIXe siècle, #écrivains XIXe siècle, #romanciers 19e siècle, #romans de Balzac,

Description :beau livre relié, dos en cuir fin, plats de couverture cartonnés dominotés, 500 pages, format 19 cm x 12 cm. bon état. 

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