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Les carillons, contes de Farfadets, Charles Dickens - livre de contes, auteur anglais

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Les carillons, contes de Farfadets, Charles Dickens - illustrations de Henri Faivre Collection des grands romanciers - Il est peu de personnes qui se soucieraient volontiers de dormir dans une église. Je ne dis pas pendant le sermon, par un temps bien chaud (on sait bien que cela s'est vu, ne fût-ce qu'une fois ou deux), mais la nuit, et tout seul. Ah! si c'était en plein jour, il n'y aurait pas là de quoi étonner les gens. Mais non, c'est la nuit; c'est de la nuit seulement qu'il est question. Et je me charge de maintenir mon défi victorieusement, pendant la première nuit d'hiver qu'on voudra, une nuit bien noire, par un grand vent, contre le premier champion venu qui viendra me trouver seul à seul dans un vieux cimetière, devant la porte d'une vieille église, après m'avoir autorisé au préalable, si cela est nécessaire pour lui donner satisfaction, à l'y enfermer jusqu'au lendemain matin. Car le vent de la nuit a une façon lugubre d'errer autour, tout autour de ces vieux édifices, avec des gémissements prolongés, en essayant d'ébranler de sa main invisible les portes et les fenêtres et de découvrir quelque crevasse par laquelle il puisse passer. Puis, lorsqu'une fois il est entré, comme quelqu'un qui ne trouve pas ce qu'il cherche, n'importe quoi, il se lamente et hurle pour sortir; non content de parcourir les nefs, de glisser autour des piliers, de s'engouffrer ans les profondeurs de l'orgue, il s'élance jusqu'aux voûtes, il s'efforce de briser la charpente et de soulever le toit, puis, tout à coup, se précipite en désespéré, sur les dalles d'en bas, d'où il descend, en murmurant, sans les caveaux.   éditions Librairie Hachette 1934#livre de contes, #contes anglais, #contes de Dickens, #littérature jeunesse, #écrivain anglais

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Les carillons, contes de Farfadets, Charles Dickens - illustrations de Henri Faivre Collection des grands romanciers -

Il est peu de personnes qui se soucieraient volontiers de dormir dans une église. Je ne dis pas pendant le sermon, par un temps bien chaud (on sait bien que cela s'est vu, ne fût-ce qu'une fois ou deux), mais la nuit, et tout seul.

Ah! si c'était en plein jour, il n'y aurait pas là de quoi étonner les gens. Mais non, c'est la nuit; c'est de la nuit seulement qu'il est question. Et je me charge de maintenir mon défi victorieusement, pendant la première nuit d'hiver qu'on voudra, une nuit bien noire, par un grand vent, contre le premier champion venu qui viendra me trouver seul à seul dans un vieux cimetière, devant la porte d'une vieille église, après m'avoir autorisé au préalable, si cela est nécessaire pour lui donner satisfaction, à l'y enfermer jusqu'au lendemain matin.

Car le vent de la nuit a une façon lugubre d'errer autour, tout autour de ces vieux édifices, avec des gémissements prolongés, en essayant d'ébranler de sa main invisible les portes et les fenêtres et de découvrir quelque crevasse par laquelle il puisse passer. Puis, lorsqu'une fois il est entré, comme quelqu'un qui ne trouve pas ce qu'il cherche, n'importe quoi, il se lamente et hurle pour sortir; non content de parcourir les nefs, de glisser autour des piliers, de s'engouffrer ans les profondeurs de l'orgue, il s'élance jusqu'aux voûtes, il s'efforce de briser la charpente et de soulever le toit, puis, tout à coup, se précipite en désespéré, sur les dalles d'en bas, d'où il descend, en murmurant, sans les caveaux. Quelquefois il monte à petit bruit en rampant le long des murailles; on dirait qu'il lit à voix basse les inscriptions consacrées aux morts; aux urnes, il semble pousser un cri perçant comme un éclat de rire; aux autres, il gémit et pleure comme s'il se lamentait. C'est encore avec un accent lugubre et sépulcral qu'il s'arrête dans l'enceinte de l'autel, comme s'il entonnait, de sa voix sauvage, une complainte sur les crimes de toutes sortes, les meurtres, les sacrilèges, le culte des faux dieux, le péris des tables de la Loi, ces tables si belles et si unies au premier coup d'œil, mais si souvent écornées et brisées par leurs interprètes.

éditions Librairie Hachette 1934. #livre de contes, #contes anglais, #contes de Dickens, #littérature jeunesse, #écrivain anglais

Description : livre relié, couverture cartonnée, 96 pages, format 25 cm x 19 cm. bon état. 

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